La société américaine eFront vient de connaître une actualité plutôt tumultueuse. L’ordinateur de son PDG, Sam Jain, a été piraté par un ancien employé de l’entreprise. Résultat, des centaines de messages instantanés échangés par ICQ entre Sam Jain et certains de ses proches collaborateurs ont été rendus publics sur le Web.On y trouve, pêle-mêle, des conversations sur le goût des chewing-gums, ce qui n’a rien de très intéressant, des prises de décision stratégiques, ce qui est normal, et des propos très peu élogieux sur certains employés ou partenaires, ce qui est plus embêtant. Reste qu’il semble que Sam Jain soit, depuis, harcelé au téléphone et qu’il reçoive même des menaces de mort.Revenons à la raison et apprenons la leçon : les paroles s’envolent, les écrits restent. L’apparente confidentialité des messages instantanés (pensez à désactiver l’option d’archivage de votre messagerie) n’est qu’un leurre. Soit, les messages ne passent pas par le serveur de messagerie de l’entreprise. Mais, en dépit des lois qui protègent les communications privées, tout ce que vous écrirez pourra un jour être retenu contre vous.Et, après tout, qui na jamais pesté un peu trop violemment envers un employé ou un supérieur hiérarchique ? Je vous le dis, pour les conversations privées, rien ne vaut le bon vieux bouche-à-oreille. Attention aux murs…
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