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Tout, absolument tout… sauf le principal

Les exploitants de réseaux radios publics, les fameux hot spots, ont tout prévu pour faciliter la connexion des internautes, sauf qu’un PC ne sert à rien lorsque sa batterie est vide…

Que penseriez-vous si ?” par exemple, à la sortie d’un aéroport ?” on mettait à votre disposition une voiture tout ce qu’il y a de plus moderne, dotée des derniers gadgets, et qui tomberait en panne
d’essence au bout d’une centaine de kilomètres, sans que vous ayez la possibilité de faire le plein avant plusieurs heures ? Que les promoteurs de ce service manquent décidément de sens pratique.Toutes proportions gardées, c’est ce qui se passe dans les lieux de passage où sont ouverts des réseaux radio publics : les fameux hot spots. Les exploitants ont pensé aux fonctions
d’authentification, de facturation, aux services payants, gratuits, à l’itinérance, voire à la gestion de la bande passante. Bref, ils ont tout prévu, sauf qu’un PC ne sert à rien lorsque la batterie est vide.Car ces gens très ingénieux n’ont tout simplement pas prévu de prises électriques dans les hot spots. L’exemple est frappant à Nice et à Pau, qui viennent d’ouvrir les premiers hot
spots
aéroportuaires, et où les prises brillent par leur absence.Car il faut avouer qu’en dépit des améliorations des batteries et des logiciels de gestion de l’alimentation, avec les écrans toujours plus grands et les processeurs plus rapides, l’autonomie des portables dépasse
rarement deux heures et demie lorsque la batterie est neuve, et qu’elle tombe rapidement à deux heures lorsqu’elle a déjà servi. Avec une carte radio, cette durée est facilement divisée par deux.Si, en attendant d’embarquer, vous ‘ surfez ‘ une heure, votre PC est vide. Et dans le cas où, à l’arrivée, vous enchaînez sur des réunions et des déplacements, vous ne pourrez le recharger que le soir à
l’hôtel. Vous aurez transporté toute la journée un ustensile encombrant et inutile. Le beau progrès.À moins de posséder une seconde batterie ?” ce qui alourdit d’autant le ‘ paquetage ‘ de l’itinérant ?”, ou de porter une ceinture de batteries, comme les équipes de reportage de la télé.
Mais, en ces temps troublés, les grosses ceintures ne sont pas spécialement bien vues dans les lieux publics.* Grand reporter à 01 Informatique

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Jean-Pierre Soulès