Le 6 octobre dernier, le fondateur d’Apple s’est éteint des suites d’une très longue maladie. Doté d’une personnalité et d’une intelligence exceptionnelles, ce visionnaire du numérique nous a offert beaucoup de choses. Tout d’abord, l’ordinateur personnel. A la fin des années 70, avec son compère Steve Wozniak, il fait entrer dans nos foyers les Apple I et II. Mais, pour ce génie autodidacte, ce n’est pas assez. Pour rendre l’informatique encore plus accessible, il a l’idée de changer l’interface machine, de simplifier son utilisation en supprimant ces énigmatiques lignes de commandes que peu de personnes maîtrisent. C’est chose faite en 1984 avec le Macintosh, premier ordi grand public à interface graphique et qui se contrôle pour la première fois… à la souris. Une révolution qui perdure. Steve Jobs avait aussi une autre qualité : celle de réinventer, de simplifier et de démocratiser des concepts informatiques prometteurs. L’iPod, l’iPhone et l’iPad sont, derrière leurs noms très – trop ? – marketing, les parfaits exemples de l’ingéniosité dont il a fait preuve concernant la technologie. Aucun doute. Que nous l’admirions ou pas, nous sommes aujourd’hui tous orphelins…
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