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Nous avons comparé les solutions des uns et des autres dans dix domaines : actualités, recherche d’images, itinéraires, barre d’outils, bloc-notes, agenda…

Premier match : l’info est dans les gradins

Comment aller vers la bonne source d’information ? C’est à cette question que chacun des trois services en lice se propose de répondre. Avec deux approches globalement différentes. Google s’appuie sur la force de son moteur
de recherche et propose un classement thématique, rubrique par rubrique, des liens pointant vers plus de 500 sites d’information francophones.Sa force, c’est une présentation claire, extrêmement structurée, en sept rubriques principales, plus la une et les articles les plus lus. En regroupant les liens pointant vers la même information et en offrant un résumé du lien
principal, Google a trouvé un modèle qui fonctionne. Il permet à l’internaute de se tenir informé chaque jour, en surveillant les unes des principaux médias d’information imprimés et en ligne, mais permet aussi d’effectuer des recherches.A cela s’ajoutent des possibilités de filtres pratiques, de personnalisation de l’interface, en ajoutant par exemple une rubrique à la page d’accueil où s’afficheront tous les articles contenant les mots-clés que vous souhaitez.
Créez, par exemple, votre propre rubrique concernant Micro Hebdo, pour voir…Du côté de la concurrence, la préférence est donnée à ‘ l’information à la source ‘. Ce qui veut dire que l’information, aussi bien chez MSN Actualités que chez Yahoo! Actualités,
consiste en la reprise et la remise en forme des fils d’actualités provenant des agences AFP et Reuters. Mais pas toujours.Sur MSN, par exemple, la rubrique MSN Politique change tout d’un coup de sources et de présentation. Sur Yahoo! Actualités, c’est la rubrique Technologies qui reprend, à la manière de Google, des sources disparates. Et si
la recherche d’articles est efficace dans Yahoo! Actualités, le moteur de recherche de MSN Actualités laisse pantois. Il se contente de renvoyer à des liens pointant sur MSN Actualités dans Live.com Search sans qu’aucun article un tant soit peu
ancien puisse être retrouvé…Côté interfaces, celles des deux challengers ne peuvent pas rivaliser avec la souplesse de Google Actualités. L’utilisation de l’information ‘ à la source ‘ aurait pu être leur seul
avantage. Las, Google vient de signer un accord lui permettant également de reprendre en direct les informations provenant des agences de presse (AFP, Reuters…)

Deuxième match : les pages que l’on peut se mitonner

Et si, au lieu de consulter un moteur de recherche quelconque ou un portail impersonnel, on pouvait avoir sa maison à soi sur Internet ? Un point de départ qui nous ressemble, qui sache nous parler des sujets qui nous
intéressent, qui nous titillent ou qui nous soient utiles ? L’idée n’est pas nouvelle, bien sûr : il s’agit des pages personnalisées.Nos trois combattants l’ont bien compris. Permettre à l’internaute de décider à quoi doit ressembler son point de départ sur le Net, c’est s’assurer de sa fidélité. Le concept, copié sur le modèle de Netvibes.com, est très
simple : la page, qui en comprend plusieurs autres contenues dans des onglets, affiche des flux d’informations provenant de sites choisis par l’internaute. Chaque fois que celui-ci s’identifie, il retrouve la même disposition, les mêmes sources
d’informations, les mêmes liens, voire quelques gadgets logiciels.Yahoo! nous le dit tout net : ‘ Mon Yahoo! c’est la page de démarrage rêvée… ‘ Le rêve a la vie dure tout de même. S’il est pratique, bien que pas totalement traduit en
français, le service de Yahoo! impose un bandeau de publicité omniprésent en haut de page. Yahoo! propose une pléthore de contenus, plus disparates les uns que les autres, parmi lesquels on note toutefois l’absence de
‘ gadgets logiciels ‘. Si on peut ajouter son horoscope facilement, aucune possibilité par exemple de consulter directement GMaps depuis Mon Yahoo! Une excellente particularité de Mon Yahoo! toutefois,
est le grand nombre de thèmes graphiques que l’on peut appliquer d’un clic.Windows Live personnalisé, c’est pareil. Il suffit de s’identifier pour définir ses contenus et l’apparence que prendra désormais Live.com. Ici, outre les diverses sources d’informations (personnalisables à loisir) ou l’accès à
son courrier électronique, des gadgets, assez peu nombreux, peuvent émailler la page. Par défaut, Windows Live OneCare, la solution de sécurité de Microsoft, est ainsi proposée.Un détour par Windows Live Gallery (bêta) permet de choisir dans une quarantaine de gadgets à ajouter. En cherchant bien, on peut en trouver d’intéressants… Beaucoup d’horloges en tout cas ! Et si vous adorez votre
Windows Live à vous, partagez-le en envoyant par courriel un lien qui pointe dessus.Chez Google, on a tardé à donner un nom à la page personnalisable. Et c’est iGoogle qui l’a remporté. Comme chez Yahoo!, on dispose de quelques thèmes graphiques. Petite particularité : les thèmes changent d’aspect en
fonction de l’heure de la journée. Mais surtout, Google a mis à la disposition des développeurs amateurs tous les moyens pour créer des modules iGoogle.Le résultat s’en est naturellement fait sentir, et on trouve des modules pour à peu près tout : consulter Hotmail à partir de iGoogle, tchater sur MSN, jouer au Sudoku, consulter Wikipedia, changer le logo de Google, etc.
Et question simplicité, pas trop de concurrence non plus. Un exemple ? Attrapez un module à la souris, glissez-le sur un onglet fermé : voilà, le module vient d’être déplacé. Au final, et de peu, iGoogle l’emporte

Troisième match : à quel blog se vouer ?

‘ Le haka, ça fait vraiment trop peur ! ‘ Ne pouvez-vous vous empêcher de frémir à la vue des mastards All Blacks. Et de vouloir immédiatement faire partager votre
crainte, votre respect, vos considérations sur le phénomène à vos proches que vous savez internautes, mais aussi à tout un chacun.Nos trois compétiteurs se mettent alors en quatre pour passer de la posture de fournisseurs d’informations à celle d’éditeur complaisant : chacun met à votre disposition une plate-forme de blog, chacun vous permet de vous
exprimer publiquement sur le Web. Mais pas de la même façon.Yahoo! et Microsoft proposent un espace de communication qu’ils nomment Blogs au sein de leurs propres structures de ‘ partage social ‘ : Yahoo! 360?’ et Windows Live
Spaces. Dans tous les cas, l’inscription est gratuite et les outils tous prêts. Vous créez donc une page 360?’ chez Yahoo! ou votre Windows Live Space chez Microsoft.Votre blog sera une simple déclinaison de cet espace dans lequel vous pourrez écrire des billets, poster des vidéos, des images… Mais les options, dans ces deux cas, manquent furieusement de liberté : peu de thèmes
graphiques sont disponibles et, de façon générale, votre blog va certainement ressembler à ceux d’à côté.Blogger, qui appartient à Google, est au contraire un système entièrement dédié à la publication de blogs. Créé en 1999, c’est même l’instigateur du mouvement. Les thèmes y sont plus nombreux, la liberté de publication bien
plus grande. La philosophie ? Pas de publicités imposées, juste des outils simples qui permettent de maîtriser complètement vos écrits. La liberté, lorsqu’on cherche à s’exprimer, c’est inestimable… Cela vaut donc à Google une méritée
place de vainqueur

Quatrième match : qui est le meilleur pilier de barres (d’outils) ?

Autant tout de suite placer la barre très haut : à quoi bon utiliser encore une barre d’outils supplémentaire pour Internet Explorer 7 ou Firefox ? Les deux navigateurs intègrent désormais des barres de recherche
multimoteur. Alors à quoi bon ? Tout simplement parce que ces compléments de navigation, sont des portes ouvertes à des services très intéressants.Pour la recherche pure tout d’abord. Ainsi, autant la Google Toolbar que la Yahoo!. Toolbar permettent de cibler la recherche. Vous voulez trouver le haka, certes, mais des photos… Par le biais de ces barres, vous pouvez
faire une telle recherche. Et s’il s’agit de savoir comment le haka s’est déroulé lors du dernier match, une recherche directe dans l’actualité, via l’une des barres y répondra.Mais si le match entre les deux premières barres est particulièrement serré, la Windows Live Toolbar est disqualifiée d’office. Uniquement destinée à Internet Explorer 6 et 7, elle se démarque par son relatif manque
d’intérêt : elle permet principalement de faire des raccourcis sous forme de boutons vers les moteurs de recherche et quelques services ‘ essentiels ‘ choisis : MSN Finances,
MSN Actualités, MSN Automobile, etc. Les fonctions et boutons que l’on peut ajouter sont trop peu nombreux pour justifier l’encombrement de l’espace.Du côté de Yahoo! et de Google, on dénombre des correcteurs orthographiques, des traducteurs (quatre langues pour Yahoo!, l’anglais uniquement pour Google), un antispyware pour Yahoo!, l’affichage du PageRank (c’est-à-dire la
pertinence de la page, selon Google), etc. Rien à faire, les avantages de l’une sont contrebalancés par ceux de l’autre. Il y aura donc forcément ici match nul et prolongations.

Cinquième match : lequel trouvera un bar à côté pour la troisième mi-temps ?

Peut-on conduire sous la Manche tout au long des 49,7 kilomètres du tunnel ? Oui répondent Yahoo! et Live.com… Non répond Google Maps, il faut ‘ prendre le train Dover Folkestone-Calais
Frethun vers Folkestone ‘.
La question était peut-être un piège, mais elle résume assez bien la différence de qualité des divers services de cartographie et d’informations locales.Google Maps a ouvert une ère avec son service particulièrement innovant. Un service graphiquement époustouflant qui s’enrichit de jour en jour. Non content de localiser à la perfection la plupart des adresses françaises et
d’afficher la carte appropriée, la vue satellite ou les deux à la fois, Google Maps est également une mine de renseignements locaux, doublée d’un système de calcul d’itinéraires très efficace. Comme bien souvent chez Google, la force réside dans la
simplicité apparente : pour trouver une pizzeria à Metz, il suffit de taper ‘ Pizza Metz ‘ dans le champ de recherche.Envie d’ajouter le plan du métro parisien sur l’interface ? Rien de plus simple : Google permet aux utilisateurs de créer leurs propres cartes (c’est-à-dire d’ajouter des informations) et de partager leurs créations.
Cliquez sur Mes cartes, puis Ajouter du contenu et sélectionnez l’un des innombrables modules possibles !Dommage pour Yahoo! Local France ou Yahoo! Maps France, deux services complémentaires aux interfaces assez réussies. Mais à l’efficacité toute relative ! A quoi bon créer une rubrique Restaurants si c’est, par exemple, pour
y afficher pêle-mêle restaurants et entreprises de matériels industriels pour cuisines ? A quoi bon chercher des informations locales lorsque les adresses tapées ne sont souvent même pas reconnues ? Recalé donc.Recalé aussi le pauvre Live Local français, tout juste inintéressant. C’est particulièrement regrettable, car dans sa version américaine, Live Local est très impressionnant : la navigation graphique sur les cartes et vues
satellites peut s’y faire en vue 3D ! Plus étonnant : on peut faire une recherche d’itinéraires en France, dans l’interface en anglais de Live Local US, et obtenir des résultats corrects. Google Maps gagne haut la main… mais ce très
beau Live Local US laisse augurer une jolie revanche

Sixième match : ça plaque pour rechercher des images

A les voir sur le terrain, on se doute bien que les titans du rugby ne sont pas forcément des tendres : une petite recherche d’images sur le ‘ haka ‘, la danse d’intimidation
des All Black, nous en convainc rapidement. 54 800 résultats chez Google, 52 909 chez Yahoo! et seulement 24 511 pour Live Search Images.Et pourtant, c’est bien Live.com qui domine ici. Car les images trouvées par les différents services sont globalement les mêmes, avec tout simplement plus ou moins de répétitions. Live.com semble déjà mieux s’en tirer pour le
tri sélectif. Pour ce qui est du filtrage que l’internaute peut ensuite effectuer, les trois services se valent. Google offre le meilleur filtrage par taille des images (grandes, moyennes ou petites). Yahoo! offre la possibilité, non négligeable, de
sélectionner des images couleurs ou noir et blanc.Live.com permet, quant à lui, le choix d’images à ‘ la taille de mon écran ‘, un petit plus. Mais c’est sur la qualité de l’interface que Live.com remporte une victoire sans
appel ! Là où Yahoo! et Google se contentent d’afficher page après page les résultats, avec un aperçu légendé des photos, Live.com affiche les siens dans une page unique ! Peu pratique ? Bien au contraire !Les images s’affichent en vignettes, sans légende, dans une page à ascenseur vertical. Lorsque vous allez vers le bas, les vignettes suivantes viennent s’ajouter. De plus, une réglette permet de changer leur taille ! Pour
obtenir des informations sur les images et sur le site d’où elles proviennent, il suffit de les survoler avec le curseur de la souris.Quand, après un clic sur un aperçu, Yahoo! et Google envoient vers le site de l’image, Live.com continue à afficher, cette fois-ci dans une colonne verticale, les autres résultats de la recherche. On peut ainsi facilement
jongler d’un site à l’autre. On notera, au passage, que si les résultats de Google et de Yahoo! sont étonnamment similaires, pointant, par exemple, vers les mêmes bonnes images et les mêmes erreurs, Live.com propose, lui un classement totalement
différent de celui des deux autres concurrents

Septième match : c’est la mêlée autour des vidéos

Si vous cherchez à comprendre toute l’ampleur de la danse des All Blacks, un simple cliché figé ne suffit pas. Mieux vaut, pour comprendre à qui l’on a affaire, regarder le haka dans son intégralité. Le passage par l’un des
services de recherche de vidéos s’impose alors. Encore une fois, nombre et qualité des résultats ne vont pas de pair : 808 résultats sur Yahoo! Vidéo France, 3 725 sur Live Search Vidéos et 4 746 sur Google Vidéo France.Se présentant comme une simple version bêta, sans aucun bouton pointant vers lui sur le site Live Search, le service de recherche vidéo de Microsoft est taclé dès le départ. Les résultats sont de qualité inégale, souvent
inopérants : nous le mettons hors course. Yahoo! offre en revanche un service à l’interface agréable, un système de filtre simple et efficace (sélection du format de fichier des vidéos, de la durée…).Au-delà de la simple recherche, Yahoo! Vidéo est un service complet d’hébergement et de diffusion de vidéos qui accepte des clips jusqu’à 100 Mo. La part belle y est d’ailleurs faite aux contenus hébergés par Yahoo! :
ces clips sont les seuls qui peuvent être regardés en un clic lorsqu’ils apparaissent dans les résultats. Les vidéos hébergées ailleurs sont à regarder sur leurs sites d’origine.Malgré tout, Yahoo! Vidéo reste un cran en deçà de Google Vidéo France, un service que l’on aurait pourtant cru mort, à la suite du rachat du célèbrissime YouTube par Google. Eh non ! Le moteur de recherche s’y révèle d’une
redoutable efficacité, et le service héberge aussi des clips vidéo. Sans limitation de taille, avec une interface maison dépouillée et ultra efficace à la Google…On peut ainsi directement voir dans la liste des résultats d’une recherche tous les clips (nombreux) hébergés chez YouTube ou Google Vidéo. D’un clic, les vidéos peuvent être téléchargées au format iPod/PSP. Des sous-titres sont
disponibles grâce à un lecteur de grande qualité. Bref, Google Vidéo, à la manière des All Blacks, réussit parfaitement à nous intimider…

Huitième match : sortez vos blocs-notes

Pour rester réactif et faire vos commentaires sur le Web, Yahoo! et Google mettent à votre disposition des services de ‘ bloc-notes ‘. Chez Yahoo!, c’est sobre et simplissime :
il ne s’agit ni plus ni moins que d’un petit éditeur de texte avec lequel, connecté au service, vous pouvez noter ce qui vous passe par la tête. Vous pouvez créer autant de notes que vous le souhaitez et les organiser en dossiers. Vous les
retrouverez dès que vous vous reconnecterez au service.Google Bloc-Notes est un petit peu plus évolué, quoique d’aspect aussi simple. Le service, pour lequel il faut également disposer d’un compte Google, prend la forme d’un module complémentaire pour votre navigateur Internet
Explorer ou Firefox. Une fois installé, ce module permettra, comme avec le service Yahoo!, de noter vos pensées du moment. Mais vous n’aurez pas besoin d’ouvrir dans votre navigateur une fenêtre ou un onglet spécifique : un petit bouton, placé
différemment selon le navigateur utilisé, se charge d’ouvrir tout seul la petite fenêtre de saisie.Mais là où Google Bloc-Notes surclasse le service de Yahoo!, c’est que vous pouvez y coller n’importe quel contenu provenant des sites visités, en effectuant un simple copier-coller. Vous rencontrez une photo qui vous
marque ? Sélectionnez-la à la souris, copiez-la avec la combinaison de touches Ctrl+C, collez-la dans une nouvelle note de Google Bloc-Notes en faisant Ctrl+V, et annotez votre trouvaille. Pas étonnant que le service soit si efficace : la
simplicité est vraiment l’apanage de Google

Neuvième match : pour ne plus jamais rater le match

Et si la visite de sites Web ne vous prenait pas tout votre temps, mais servait au contraire à en gagner ? Organiser et planifier son emploi du temps, partager ses plannings, être averti des échéances ? Chacun des
trois géants propose un service d’Agenda. On entre ici dans le domaine des logiciels en ligne puisqu’il s’agit de véritables petits bijoux, chacun dans leur gamme de services.Chez Microsoft, Calendar fait partie intégrante de Windows Live Hotmail, chez Yahoo!, il côtoie également Yahoo! Mail, et chez Google, une petite barre de liens discrets en haut à gauche de la page rappelle que Gmail et Google
Document et Tableur ne sont pas bien loin. Tous proposent de créer très simplement les événements, réguliers ou non, qui ponctueront votre emploi du temps. Tous proposent de partager vos agendas avec vos proches, ou de les diffuser plus largement,
d’y incorporer des agendas ‘ publics ‘, tel celui d’un festival, le planning des vacances scolaires, etc. Et chacun le fait plutôt joliment et efficacement.Alors, quand retentit le sifflet de fin de match, quelques légères différences s’imposent pour les départager : Yahoo! pour la plus grande facilité avec laquelle il sait importer les agendas provenant d’autres logiciels
gagne un point. Google, pour l’utilisation si pratique de raccourcis claviers, et surtout de la notification gratuite de vos événements par SMS en gagne un autre ! Match nul pour eux deux, tant pis pour le perdant.

Dixième match : et le meilleur des favoris est…

Afin de faciliter la sauvegarde, le partage, la découverte de vos favoris et marque-pages, Yahoo! et Google ont mis en place des services spécifiques. Basés sur l’utilisation des barres d’outils Yahoo! et Google, ils permettent,
a priori, de conserver d’un simple clic l’adresse de tout site Web que vous souhaitez garder. Mais la gestion des favoris, une fois ceux-ci créés, ou importés à partir de ceux conservés par votre navigateur est pour le moins malaisée. Au lieu d’un
classement simple par dossiers et sous-dossiers, tout est axé autour du concept de ‘ tag ‘, des mots-clés que vous associez à vos favoris.Or, pour peu que vous ayez déjà une liste assez importante de favoris, vous vous retrouvez rapidement, après l’import de ceux-ci dans Yahoo! Favoris (une rubrique du service MyWeb 2.0 Beta, tout un programme…) ou Google
Favoris, avec une bouillie de liens assez peu digeste. Windows Live Favorites, tout en gardant cette même approche des mots-clés, présente les liens de façon plus claire, plus habituelle, recréant l’arborescence de vos dossiers et sous-dossiers.De plus, Windows Live Favorites permet, au sein du service, de voir directement chacun des sites listés, dans un volet fort pratique, à droite de la fenêtre. Seuls inconvénients de ce service : la limitation à
1 500 signets ou 2 Mo, et l’obligation dutiliser Internet Explorer afin de pouvoir y ajouter directement un site lors de la navigation.

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Stéphane Viossat