Le prix moyen d’un appel surtaxé a augmenté de plus de 400 % entre 2015 et 2016, selon l’Arcep. Une inflation qui donne le vertige et pousse aujourd’hui le gendarme des télécoms à intervenir. Il présente un nouveau plan de numérotation, qui va tenter de lutter contre l’augmentation des fraudes et abus. La Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes avait d’ailleurs lancé une campagne en début d’année pour prévenir les consommateurs des arnaques les plus répandues.
La mesure phare concerne le plafonnement des prix des services de renseignement. Les tarifs maximums seront identiques à ceux existant pour tous les autres numéros courts et spéciaux, à savoir 3 euros TTC par appel ou 80 centimes TTC par minute.
Lutter contre l’usurpation des numéros de services client
Une série de recommandations sera adressée aux entreprises, afin de prévenir l’usurpation de numéros de services client. La modification de l’identifiant d’apppelant, qui permet à différents centres d’appel d’une entreprise d’appeler depuis un même numéro, sera davantage encadrée dans ce but. L’Arcep veut également décourager les opérateurs qui rendent volontairement inaccessibles les numéros spéciaux depuis les territoires ultramarins.
Notons enfin que les conditions permettant de disposer de plusieurs numéros mobiles à partir d’une seule carte SIM seront assouplies. Ce qui permettrait de disposer d’un numéro professionnel et d’un autre personnel sur le même appareil, par exemple. Les numéros fixes pourront aussi être accessibles aux SMS et MMS pour que les commerçants puissent contacter leurs clients.
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