Quatre Spiderman pour le prix d’un, voilà ce que propose cette nouvelle adaptation des aventures du superhéros. Le jeu débute alors que le Spiderman contemporain brise une stèle magique, créant ainsi un dérèglement de l’espace-temps. Les seize morceaux, qui représentent douze missions plus quatre d’entraînement, ont été éparpillés dans quatre dimensions où évoluent différents hommes-araignées. Vous allez donc incarner tour à tour le Spiderman actuel (The Amazing Spiderman), celui de 1930, celui de 2099 et Ultimate Spiderman. Si tous partagent les principaux pouvoirs de l’araignée, telle la faculté de tisser des toiles diverses, ils possèdent aussi des caractéristiques propres et des costumes exclusifs qui apportent un peu d’originalité. À ce titre, le Spiderman noir de 1930 est le plus réussi. Incapable de se battre au contact, il évolue dans un univers en noir et blanc et doit sans cesse rester dans l’ombre. Pour éliminer les adversaires, il les attaque par derrière ou par le dessus, en les capturant d’un jet de toile. Ce niveau, où il faut évoluer avec la plus grande prudence, tranche admirablement avec les trois autres où c’est l’action brutale et les réflexes qui priment. Parmi les quatre décors, celui d’Ultimate est le plus délicat. Le moins réussi également, en raison d’une action trop brouillonne et d’environnements étriqués.
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