Le ministère de l’Education nationale édite une directive pour que Skype soit banni de ses réseaux. Les prétextes ? C’est américain, c’est propriétaire, ça traverse les pare-feu… Skype n’est ni plus ni moins qu’une bombe
logicielle prête à exploser n’importe où, n’importe quand. En tout cas, on ne lui reproche pas de pouvoir être écouté de manière sauvage…Ce lundi, un e-mail dans ma boîte me fait froid dans le dos. La société IS Decisions, basée à Bidart (64), propose ni plus ni moins que Skypekiller, l’ultime outil des administrateurs réseaux pour désinstaller mon petit logiciel à
distance ! Je dois dire que ma surprise est de taille.Le service informatique ne m’a jamais demandé quoi que ce soit à ce propos. Ni d’ailleurs au sujet de Yahoo Messenger ou de MSN Messenger… Ces logiciels de messagerie instantanée sont depuis plusieurs années déjà nichés sur mon
poste, qui n’a jamais eu à souffrir de ces installations.Comment va-t-on désormais appeler notre pigiste préférée installée à San Francisco pour nous donner des nouvelles fraîches de la Silicon Valley, et moi ma maman ?Serait-ce qu’on voudrait la peau de Skype pour sauvegarder les coûteux numéros de téléconférence des opérateurs ? Va-t-on assister à la chasse au freeware qui nous change le quotidien ? Allons, un peu de
réalisme !* Chef d’enquête à 01 Informatique
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