La bataille des achats informatiques est engagée. Jusqu’à présent, dans toutes les sociétés où je suis passé, j’ai pu préserver l’indépendance des achats informatiques vis-à-vis de la direction des achats. Mais
hier, mon patron m’a demandé de passer par ce service pour tout ce qui concerne l’informatique (matériels, logiciels ou prestations de services), eu égard à leurs ‘ grandes capacités de négociation ‘.Sur le coup, je me suis dit : je laisse faire (ce doit être la chaleur), ils se planteront sur le prochain contrat de prestation de services que je dois passer pour l’interconnexion à une place de marché. Après
m’être ressaisi, j’ai donné les raisons pour lesquelles je ne pouvais pas et n’allais pas laisser faire cela. Désolé pour mon camarade directeur des achats, mais à chacun son métier et ses compétences.L’informatique, n’en déplaise à certains, est un monde de très haute technologie où tout évolue à une vitesse que les autres industries ne connaissent pas. Un micro-ordinateur est obsolète six mois après sa sortie, le
802.11b est quasiment mort-né, l’UMTS ne verra peut-être jamais le jour commercialement, une SSII spécialisée dans un domaine recherché peut ne plus disposer d’hommes réellement compétents au moment voulu.Enfin, et surtout, le prix, bien qu’extrêmement important, ne peut pas et ne doit pas être le critère majeur de choix. Un produit, même gratuit, est toujours trop cher s’il ne rend pas le service escompté. Et puis, qui a
dit qu’un DSI habitué à négocier des contrats depuis des années était incapable d’obtenir de meilleurs prix qu’un acheteur qui ne connaît ni les produits, ni le domaine informatique ?* MM. Red, Green, Yellow et Purple sont cadres dans des services informatiques. Chaque mercredi, à tour de rôle, ils vous font partager le fruit de leur expérience. Cette semaine, Mister Green…
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