Pour succéder aux Equium 7000, Toshiba présente la gamme Equium 8000S, destinée aux grands comptes. Pour les séduire, le constructeur s’engage à ne pas modifier sa plate-forme pendant 12 à 15 mois, soit le temps moyen de validation au sein des grandes entreprises.Dans l’intervalle, les PC ne subiront aucune modification remettant en cause la configuration du système d’exploitation et des applications réalisées pour le client. Pour cela, Toshiba a choisi une carte mère spécifique, dotée du jeu de composants 815e d’Intel. Ce dernier est doté d’un contrôleur graphique et accepte indifféremment les processeurs Celeron de 566 à 700 MHz et Pentium III de 733 à 1 GHz. Enfin, la carte mère comporte une interface réseau Fast Ethernet intégrée.
Compact et facile d’accès
Le boîtier des Equium 8000S est particulièrement réussi. Il bénéficie d’une taille réduite (9,3 cm d’épaisseur), mais également d’un système d’ouverture facile et bien pensé. Le châssis est monté sur un tiroir qui peut être retiré sans déplacer le moniteur. En outre, Toshiba dote ses PC d’un système de ventilation avec canalisation de l’air sur le processeur. Les Equium 8000S sont commercialisés à partir de 7 200 F ht (1 098 ?) pour les modèles équipés de Celeron et à partir de 8 900 F ht (1 357 ?) pour ceux dotés d’un Pentium III.Pour concurrencer IBM, Compaq et HP sur le terrain des grands comptes, l’initiative de Toshiba est originale. Garantir une certaine stabilité de la plate-forme n’est pas en effet dans les habitudes des constructeurs. Faut-il y voir un début de maturité du marché? Il serait temps.
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