Vingt ans. Chez Toshiba, on est très fier de fêter deux décennies de présence dans l’informatique. Mais profil bas, car l’ex-numéro un du secteur, aujourd’hui troisième, parle de ‘ crise d’adolescence
terminée ‘ et tente de reprendre des parts de marché tous azimuts, jusqu’à redonner vie à la défunte gamme des Libretto.Ce sont cinq modèles que le constructeur japonais va commercialiser en France. D’abord, trois modèles ‘ classiques ‘ : un Portégé, le R200 (2 138 ? HT) et deux Tecra, le M4 convertible
TabletPC (à partir de 1 950 ? HT) et le M3 (à partir de 1 700 ? HT). L’accent est mis sur la sécurité physique. Le constructeur se félicite ainsi que ses produits puissent dorénavant chuter sans trop de dégâts de
90 centimètres, contre 70 auparavant. Sarcophage autour du disque, mousse autour de l’écran, Toshiba joue la prudence.
La sécurité des informations n’a pas été oubliée, le Portégé R200 intégrant un lecteur d’empreintes digitales en standard.
Une alternative au PDA
Ensuite, le constructeur japonais a aussi donné un second souffle à ses
Qosmio. Des machines qui tiennent de la station domestique multimédia et peuvent être utilisées à la maison pour la télévision, pour Internet, pour les photos… Toshiba les a donc
remises au goût du jour, en dotant ces Qosmio G20 de la toute dernière puce graphique nVidia, la GeForce Go 6600.Enfin, la vraie nouveauté est un retour. En 1996, Toshiba lançait le
Libretto, un portable de taille si réduite qu’il fallut lui créer une catégorie à part entière, celle des
ultraportables. Un succès d’estime, jamais transformé en succès commercial. Peu à peu, la gamme s’était éteinte.Sa renaissance a pour nom Libretto U100, une machine qui conserve la caractéristique principale de ses devancières : la miniaturisation (21 x 16,5 x 3 cm pour 980 grammes). ‘ En volume, un Libretto
représente un huitième du G20, et un cinquième d’un portable 15 pouces classique, explique Florent Lafarge, responsable marketing produits de Toshiba, mais en performances, nous ne sommes qu’à un tiers de
moins. ‘Le Libretto U100 possède ainsi un disque dur de 60 Go, un Pentium M à 1,20 GHz, 512 Mo de mémoire vive, un écran de 7,2 pouces, et il tourne sous Windows XP. Le tout pour un ordinateur dit ‘ de
poche ‘, plutôt fait pour tenir dans une boîte à gants.Chez Toshiba, on le présente comme ‘ une alternative très puissante au PDA ‘. Ce qui tombe plutôt bien, la société ne conservant plus qu’une présence anecdotique sur le marché des
assistants personnels.
‘ Lalternative puissante ‘ devra toutefois se mériter : le Libretto U100 est en effet commercialisé à 1 990 ?.
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