Surtout connu pour ses ordinateurs portables et, dans une moindre mesure, pour ses PC de bureau, Toshiba annonce la commercialisation en France d’une gamme de serveurs à base Intel. Vendus depuis près d’un an aux États-Unis, et plus récemment en Grande-Bretagne et en Allemagne, ces serveurs arrivent en France à la suite, comme l’explique Alain Kergoat, directeur du marketing de Toshiba, de la récente réorganisation du constructeur. “Auparavant, chaque secteur, portables, PC de bureau et serveurs, dépendait d’une filiale spécifique. Depuis, Toshiba a regroupé ses activités par secteur : tout ce qui concerne les portables, les PC de bureau et les serveurs est désormais rassemblé dans l’entité Digital Media Group, avec une stratégie commune sur les différents matériels.”
Un moyen de devenir un acteur global du marché
En outre, le lancement réussi de sa gamme de PC de bureau a conforté Toshiba dans sa décision de proposer ses serveurs. Un moyen aussi de devenir “un acteur global du marché, et non plus un acteur de niche cantonné aux portables “, explique Alain Kergoat. La gamme de serveurs proposée par Toshiba couvre les divers besoins des entreprises. Le Magnia 510D, biprocesseur exploitant un Pentium III à 733 ou 866 MHz, sera commercialisé mi-décembre à partir de 10 000 F ht (1 524 e). Le Magnia 3100 est destiné aux groupes de travail. Il gère jusqu’à deux Pentium III à 1 GHz et jusqu’à six disques durs Ultra 160 SCSI de 36 Go extractibles à chaud (à partir de 20 000 F ht, 3 048 e). Arriveront ensuite le Magnia 3035R, serveur biprocesseur Pentium III à 700 ou 800 MHz au format 2U (à partir de 20 000 F ht, 3 048 e) et le Magnia 7100, quadriprocesseur Pentium III Xeon à 700 MHz. Commercialisé à partir de 70 000 F ht (10 670 e), ce dernier serveur accueille 6 ou 12 disques Ultra 160 SCSI extractibles à chaud.
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