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Torrenza : AMD allège la tâche des Opteron

La société américaine va utiliser une plate-forme ouverte permettant dinsérer des coprocesseurs externes ultraspécialisés.

Après avoir renoncé à la course à la fréquence, maximisé la puissance de traitement par cycle d’horloge, il s’agit à présent pour les fabricants de décharger le processeur central des traitements lourds et très spécialisés
en les externalisant. En quelque sorte, adapter aux architectures serveur le concept de GPU (Graphical Processing Unit) déchargeant le processeur central de la plupart des traitements lourds liés à l’affichage 3D.

Une plate-forme ouverte

C’est la voie choisie par AMD, qui vient de dévoiler sa plate-forme Torrenza. Cette architecture processeur Opteron permet à un système d’accueillir plusieurs coprocesseurs externes ultraspécialisés. Ces coprocesseurs,
baptisés accélérateurs, s’installent directement dans le socket Opteron nouvelle génération, Socket F, en profitant des interconnexions avec l’écosystème Opteron via les liens
Hypertransport 3.0 haute performance. L’intérêt ? Une latence ultraréduite lors des échanges intercomposants. Ces coprocesseurs pourraient être proposés sous la forme
de cartes d’extension PCI Express, voire être intégrés directement aux futures puces quadric?”urs K8L.Torrenza se veut une plate-forme ouverte, puisque plusieurs constructeurs pourront proposer des accélérateurs compatibles Torrenza pour répondre à tel ou tel besoin (on pense à des accélérateurs XML, des unités de chiffrement, etc.),
capables d’interopérer de façon transparente. Des constructeurs, comme Cray, ont d’ailleurs déjà mis au point des prototypes de systèmes Opteron SMP capables de prendre en charge jusqu’à trois accélérateurs en parallèle.AMD est déjà en pourparlers avec des fournisseurs de coprocesseurs spécialisés, tel
ClearSpeed, dont le CSX600 peut fournir une puissance de calcul près de cinq fois supérieure à celle d’un Athlon FX60 grâce à ses
96 unités mathématiques dédiées.

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Stéphane Reynaud