Se connecter à un site caché Tor n’est pas toujours facile, car les adresses en .onion sont généralement précédées d’une suite aléatoire de chiffres et de lettres difficile à mémoriser. Le moteur de recherche DuckDuckGo dispose, par exemple, d’un site caché dont l’adresse est 3g2upl4pq6kufc4m.onion. La version 9.5 de Tor Browser permet aux utilisateurs de faciliter la connexion à la version cachée d’un site, à condition que l’éditeur mentionne l’adresse cachée dans un entête HTTP spécifique.
Lorsque l’internaute se connecte à l’adresse classique, il verra alors une alerte s’afficher dans la barre d’URL, expliquant qu’« un .onion est proposé ». Il lui suffit de cliquer dessus pour être redirigé vers la version cachée. Le processus peut également être automatisé. Dans ce cas, l’internaute sera d’emblée redirigé vers la version cachée d’un site si elle est mentionnée. Rappelons qu’un site caché Tor permet de mieux contourner les outils de censure et de protéger davantage l’identité des internautes.
Parallèlement, les développeurs de Tor collaborent avec les associations Freedom of the Press et Electronic Frontier Foundation pour tester des alias d’adresses .onion qui soient plus aisés à retenir. Deux alias peuvent ainsi être utilisés dans Tor Browser 9.5 pour accéder aux sites cachés Secure Drop de The Intercept et Lucy Parsons Labs. Ce qui facilitera la vie aux lanceurs d’alerte.
Enfin, cette nouvelle version apporte quelques améliorations. Il est désormais possible d’enregistrer des clés privées pour accéder à certains sites cachés. Les icônes de sécurité au niveau de la barre d’URL ont été mises au goût du jour, par souci de clarté. Et le navigateur affichera désormais des messages d’erreurs utiles et compréhensibles lorsqu’une connexion avec un site caché se passe mal.
Si vous avez besoin de conseils pour assurer au mieux votre sécurité, pensez à parcourir notre guide expliquant comment accéder au Darknet de manière sécurisée.
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Source : The Tor Project
