”
Tocamak dispose de 6 millions d’euros dans ses caisses pour investir dans des sociétés prometteuses l’an prochain “, lance son PDG, Jean-Luc Rivoire.Cette société créée en 1998 était, au départ, positionnée sur les marchés du conseil et de l’incubation de start-up. Depuis mi-2001, Tocamak a passé un partenariat avec Accenture et Mobius Venture Capital (USA) pour créer un fonds commun d’investissement : GameChange Europe.Si, en mars dernier, Jean-Luc Rivoire souhaitait investir dans une dizaine de projets par an à hauteur de 1 à 3 millions de francs, il a revu ses projets à la baisse : ” Nous cherchons à soutenir près de cinq projets par an “, précise-t-il. Dernier en date, Cimaï, en octobre 2001.Mais, dans la majeure partie des cas, Tocamak conseille également les sociétés qu’elle finance, ce qui lui apporte un retour sur investissement à court terme.
4,3 millions d’euros de chiffre d’affaires sur le conseil
En conséquence, le chiffre d’affaires de 4,3 millions d’euros pour 2001 (28 millions de francs) provient du conseil en ressources humaines (Tokamac Search) et du conseil financier aux start-up (Tokamac Finance). L’an dernier, Tocamak réalisait un chiffre d’affaires de 1,5 million d’euros (10 millions de francs), soit près de trois fois moins.Pour 2002, le PDG ne pense pas atteindre une croissance aussi importante, même s’il entend ” intensifier son activité dans le secteur, notamment en visant de plus en plus le conseil aux grands comptes “.” Nous avons aujourd’hui plus de quarante clients pour le conseil. La plupart du temps sur des missions lourdes. Notre préoccupation principale consiste à les accompagner dans leur développement et devenir des partenaires incontournables “, ajoute Jean-Luc Rivoire.
La queue de la crise
En termes de stratégie de développement, il entend assoir la position de Tocamak en France avant d’investir les marchés européens. Cependant, aux yeux de Jean-Luc Rivoire, certaines solutions technologiques très innovantes créées par des sociétés françaises peuvent être d’abord vendues aux Etats-Unis.” Les solutions qui améliorent la productivité, en ressources humaines ou en formation, par exemple, peuvent se vendre directement aux Etats-Unis. C’est d’ailleurs ce que nous allons faire avec une de nos sociétés dont la technologie est en phase finale de développement “, confie Jean-Luc Rivoire.En ce sens, il estime que le marché américain est en phase de rétablissement : ” Les cycles de commande sont plus longs, mais des décisions d’achat sont susceptibles d’être prises dans les mois à venir. “
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