De nos jours, nombre d’entreprises envisagent une migration de leurs infrastructures vers le tout-IP, depuis le LAN jusqu’au MAN. L’objectif ? Baisser les coûts par la standardisation des équipements, la réutilisation des infrastructures existantes, mais surtout par l’administration centralisée à partir du même type de logiciels. Les entreprises sont incitées à effectuer cette migration, par la disponibilité de la technologie 10 Gigabit Ethernet au niveau du MAN, le soutien du protocole iSCSI par l’industrie et l’émergence des solutions d’interconnexion de SAN en IP par FCIP… Premier écueil : dans la plupart des cas, les possibilités d’administration par IP des équipements, qui ne gèrent pas ce protocole en standard, sont limitées. On est loin de ce qu’offrent les solutions de gestion des SAN Fibre Channel. Second écueil : l’absolue nécessité de concevoir et d’éprouver à plat un plan d’adressage IP, avant même la mise en place des équipements. Sans cela, l’administrateur risque fort d’être confronté à de multiples déconvenues liées à la nécessité de gérer sur un même plan des ressources IP tangibles et d’autres ” virtuelles “. En effet, leur localisation n’est possible que par de savants mapping d’adresses IP avec les WWPN (World Wide Port Names), qui prévalent en environnement SAN. Il serait dommage que la simplification de l’administration, voulue par le passage au tout-IP, mène à dinsolubles casse-tête.
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