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To be blade or not to be…

Si l’on en croit une étude de l’institut d’études américain Gartner-Dataquest, le marché mondial des serveurs lame (blade servers, en anglais. Des serveurs complets, concentrés sur…

Si l’on en croit une étude de l’institut d’études américain Gartner-Dataquest, le marché mondial des serveurs lame (blade servers, en anglais. Des serveurs complets, concentrés sur une carte Compact- PCI, par exemple.) devrait exploser d’ici à 2006. À cette date, plus d’un million d’unités seraient vendues, ce qui correspond à un volume de ventes plus de onze fois supérieur à celui prévu cette année, à savoir 84 810 unités. En valeur, les serveurs lame devraient, à eux seuls, générer pendant cette période un chiffre d’affaires de quelque 1,2 milliard de dollars. Voilà qui devrait plaire aux acteurs de renom, tels Compaq ou HP, qui ont dernièrement confirmé leur implication dans ce type de machines. Et pourtant, un obstacle de taille à l’adoption massive des serveurs lame en entreprise persiste : le manque de compatibilité entre des équipements de marques différentes. C’est d’ailleurs l’une des raisons pour lesquelles HP, encore lui, a dévoilé la spécification OpenBlade qui vise justement à établir les bases d’un véritable standard. Dans la pratique, OpenBlade consiste à étendre les spécifications du standard CompactPCI (cPCI) aux briques essentielles de l’informatique d’entreprise moderne, que sont, par exemple, la connexion Fibre Channel, aux solutions de stockage SAN et NAS ou l’administration de système à distance. En l’absence de l’adhésion par l’ensemble des acteurs du marché à un tel standard, la prudence dicte donc d’attendre avant d’opter pour ce type de serveurs sauf, bien sûr, si l’on a besoin dès à présent dela très haute densité quils offrent.

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Stéphane Reynaud