La centralisation du stockage devient l’une des priorités des grandes entreprises. Ce qui n’a rien d’étonnant si l’on considère que, depuis cinq ans, les serveurs et les applications de gestion étaient, eux aussi, sur la voie de la centralisation. L’outil d’administration Tivoli Storage Resource est amélioré, grâce à l’intégration du logiciel Trellisoft, qui permet d’automatiser les rapports sur l’état des différentes baies, sous AIX, Linux, HP-UX et Solaris comme sous Windows NT et XP. Il donne le niveau de remplissage des disques, les seuils d’utilisation selon les critères de gestion choisis, et établit un équilibre des charges entre les plates-formes, qu’elles proviennent de chez EMC, Hitachi, HP, IBM ou StorageTek.L’idée de superviser les réseaux de stockage n’est pas nouvelle : EMC a, depuis longtemps, racheté Prisa Networks et les principaux ingénieurs de Sanrise, une société spécialisée dans la sauvegarde. Chez Sun, le logiciel Sun Suite for Storage est une évolution du programme Storage Enterprise. Derrière les simples outils se cache, en effet, le marché de l’externalisation, sur lequel IGS (IBM Global Services) est en pole position.
L’externalisation en pointe
L’administration de la sécurité fait aussi partie des objectifs de la firme, celle des firewalls devenant l’un des principaux sujets d’externalisation. Cela devrait, d’ailleurs, susciter des conflits d’intérêt entre IGS et AT&T, qui a repris l’activité réseaux et services d’IBM. Et certains acteurs américains du backup,tels ScaleEigth et StorageNetworks, spécialistes du stockage administré à distance, se focalisent de plus en plus sur la revente de logiciels, l’arrivée du stockage sous IP rendant leurs offres moins performantes. Les réductions de coûts passent aussi par la diminution du nombre d’administrateurs. Neartek, Storability, Tek Tools, Teracloud ou Veritas proposent aussi des solutions d’administration de systèmes hétérogènes.
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