Tivoli Business Systems Manager (TBSM) est en fait la nouvelle mouture de la console Tivoli Global Enterprise (GEM). La solution hérite notamment de la technologie de vue métier Hyperbolic Tree, déjà offerte par GEM, avec toutefois une interface graphique (GUI) plus sophistiquée : la supervision est désormais cartographique. TBSM représente sous forme d’hypervue métier les composants logiques et physiques d’un réseau.Ainsi, l’interface graphique fournit à l’utilisateur (responsable des commandes, des ordres de Bourse, de la gestion des stocks…) des options de vue métier par domaine de responsabilité ou par emplacement géographique. L’utilisateur a la possibilité de visualiser graphiquement et en temps réel l’arborescence de son système d’information et de rentrer dans le détail des composants d’un serveur, d’un routeur ou d’un objet métier.Afin de faciliter la localisation d’une ressource réseau (matériel, application…), TBSM dispose également d’un moteur de recherche offrant des fonctions d’exploration par mots-clés.
Le reporting permet de traduire l’impact métier d’une faille système
Par ailleurs, la surveillance métier autorise la gestion de plusieurs applications et matériels en tant que système métier unique et offre un suivi sur différents niveaux de services (Services Level Management). L’objet métier Administrateur Web pourra ainsi regrouper le comportement de plusieurs serveurs Web, de matériels dédiés (routeur, baies de stockage…) et d’un serveur d’applications.Enfin, un système de reporting permet d’analyser l’impact d’une défaillance matérielle sur l’activité globale de l’entreprise. Les niveaux d’alerte pour l’ensemble des ressources physiques sont agrégés par la solution et traduits en états de santé des applications sensibles (service marchand, site Web, plate-forme de paiement, serveur de catalogue…).La solution, qui s’adresse exclusivement aux grands comptes chargés d’administrer plusieurs milliers de stations de travail, est commercialisée entre 4 et 15 MF, en fonction de la configuration système et du réseau du client. Sa mise en ?”uvre requiert au minimum six mois d’intégration, un délai logique pour un produit qui ambitionne de proposer une gestion visuelle darchitectures informatiques complexes.
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