Après le rachat de LibertySurf, Tiscali s’était presque fait oublier. L’opérateur n’en poursuit pas moins son bonhomme de chemin. “Nous sommes numéro deux européen de l’accès à Internet derrière T-OnLine”, rappelle Éric Denoyer, directeur général du pôle Télécoms de Tiscali France. Un pôle discret, mais qui pèserait quelque quatre-vingts millions d’euros de chiffre d’affaires (hors cartes prépayées et accès à Internet).Initialement basé sur le rapprochement d’A Telecom et d’AXS Telecom, ce pôle a développé des services professionnels à destination des professions libérales, des petites entreprises et des artisans, auxquels il propose essentiellement de la téléphonie vocale (jusqu’à 30 % moins chère que France Télécom, selon Tiscali) avec possibilité de suivre l’évolution de sa facture sur Internet.À noter aussi : une offre de téléphonie spécifique aux entreprises multisites et des services d’hébergement. Pour ce faire, Tiscali s’appuie sur un backbone européen, Ti Net, doté de près d’une vingtaine de points d’interconnexion au réseau de FT.Avec vingt-neuf mille entreprises clientes, Tiscali France estime que la restructuration du marché est derrière lui. Soucieux de “ne pas trop se disperser”, il envisage néanmoins de se lancer dans le dégroupage à l’automne, par le biais de la revente de l’offre Turbo DSL de France Télécom (option 5). Autant d’éléments qui lui permettent de faire preuve d’un relatif optimisme dans un univers en pleine recomposition.
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