Ainsi les développeurs du constructeur s’attachent à améliorer les outils apparus ces derniers mois : QuickTime 4, Final Cut Pro et le G4. Le prochain rendez-vous important pour Apple est la sortie de notre nouveau système d’exploitation Mac OS X, dont la sortie à été retardée à janvier 2001.
Thomas Lot :
Apple s’est construit autour de la PAO (Publication assistée par ordinateur) il y a 20 ans. Nous poursuivons notre effort sur la PAO, mais nous avons également pris un nouveau virage depuis douze mois environ. Désormais, notre priorité est le marché de la vidéo numérique. Au sein de l’entreprise, cela s’est concrétisé par la création d’une équipe ” média “, tournée vers le monde professionnel. Cette division édite des produits pour la vidéo numérique, de l’Internet et de la PAO. Ainsi, Final Cut Pro est un outil professionnel de création de vidéo numérique, adapté à notre nouvelle gamme d’ordinateurs G4. Pour le grand public, nous avons sorti iMovie, un logiciel équivalent mais plus intuitif, conçu pour être utilisé sur les iMac. Grâce à ces outils ?” et plus particulièrement au tandem Final Cut Pro-G4 ?”, Apple compte se faire une place dans le monde de la télévision et des studios de production. Notre participation avec Canal+, Akamaï et VCF au festival de Cannes nous permet de montrer aux professionnels de la vidéo que nos matériels sont adaptés à leurs besoins.Comment Apple voit-il la télévision de demain ? Avant l’arrivée du numérique, un studio de télévision coûtait plusieurs millions de francs. Avec les technologies Apple, ce coût est ramené entre 50 et 100 mille francs. Cet aspect financier est peut-être le plus apparent de la révolution numérique actuelle. Dans ce domaine, Apple est particulièrement bien placé, car l’entreprise maîtrise toute la chaîne de production de contenus vidéo : le matériel, avec nos ordinateurs G4, la phase de production, grâce à notre logiciel Final Cut Pro, et la partie diffusion, gérée par notre outil de flux vidéo QuickTime 4. C’est un véritable mouvement de fond qui s’opère dans le monde de la vidéo, une révolution qui permet à Apple de se reconstruire, de se positionner comme entreprise innovante. Le fait que la première chaîne française de cinéma choisisse Apple est révélateur de ce renouveau, à mon sens.La naissance de l’iMac a permis à Apple de retrouver les faveurs du grand public. Comment comptez-vous répondre aux attentes de ces nouveaux clients, en matière de jeux vidéo notamment ?Pour le grand public, nous avons trois types d’offres, ciblées sur Internet, les jeux et la vidéo. S’il est vrai qu’il existe moins de jeux vidéo disponibles pour les acheteurs de Macintosh, je vous ferai remarquer tout de même que tous les jeux importants sont disponibles sur Mac. Nous allons veiller à ce que cette situation perdure, et je suis sûr que les éditeurs de jeux vont développer leur offre sur nos matériels. Ils ne peuvent rester insensibles à tous nos clients équipés d’iMac. Il ne faut également pas oublier quApple a inventé le réseau domestique sans fil, avec sa technologie Airport. De plus, nos clients peuvent créer facilement des vidéos numériques, grâce au logiciel iMovie, et surfer efficacement sur le Web avec notre moteur de recherche Sherlock. Grâce à ces nouveaux produits, Apple répond aux principales attentes du grand public.
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