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Pourquoi être parti dans une start-up ?Thomas Lot : Cela s’est fait par hasard. J’avais envie de rejoindre une activité alliant terroir et technologie. Et il y a dix-sept mois, j’ai rencontré les fondateurs de ChateauOnline qui m’ont fait une proposition, que j’ai tout d’abord refusée.Pourquoi avoir pris autant de temps avant de vous lancer ?Il y a dix-sept mois, j’avais besoin de mieux cerner le business de ChateauOnline, et comprendre ce que Grégory Salinger et Alexandre Basdereff, les fondateurs, et les investisseurs attendaient de moi. De plus, l’environnement du marché financier m’avait fait refuser cette offre.Qu’est-ce qui vous a fait changer d’avis ?Par rapport à ce qu’ils m’avaient présenté la première fois, ils avaient recadré le projet. Moi, je voulais en faire moins, mais faire les choses bien. Il est difficile d’être numéro un sur tout : les prix, les gammes de vins, les services… De fait, les efforts avaient été recentrés sur la logistique et les systèmes d’information. Des choix avaient été faits.Concrètement, cela a donné quoi ?D’abord, on a simplifié l’organisation et réduit nos coûts. Nous n’avons plus qu’un seul site traduit en quatre langues. Nous avons regroupé nos bureaux à Paris et abandonné les filiales. Dans nos locaux, à Montmartre, il y a maintenant huit nationalités représentées. Nous ne nous dispersons pas en marketing. Il n’y a plus qu’un axe événementiel. Après les promotions sur les primeurs, nous débuterons le 1er septembre les promotions sur la Foire aux vins. Nous avons aussi lancé une nouvelle version du site.Quelles sont vos impressions après quatre mois à la tête de ChateauOnline ?Tout bouge très vite, c’est impressionnant. J’ai aussi beaucoup gagné en liberté. Ce qui est sympa, c’est que lorsqu’il y a un problème, il se résout en quelques heures. On se met autour d’une table, et tout s’arrange. Les décisions se prennent rapidement, et c’est agréable.Quels objectifs avez-vous pour cette année ?Je n’aime pas parler de ce qui ne s’est pas encore produit. Ce que je peux dire, c’est que nous avons réalisé 33 millions de francs (5 millions d’euros) de chiffre daffaires en 2000, et que nous avions 25 000 acheteurs au 31 décembre dernier, pour un panier moyen de 1200 francs. Actuellement, nous en gagnons 1000 nouveaux par mois.
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