01net.com : Vous étiez peu intéressés par les jeunes pousses B-to-C jusqu’à maintenant. En pleine désaffection pour ce genre de modèle économique, 3i décide d’investir dans Alafolie.com, le site pour organiser son mariage.Thomas Gubler
:Jusqu’en février-mars, le niveau de valorisation des jeunes pousses nous faisait nous interroger sur le succès potentiel d’une introduction en Bourse, ainsi que sur la rentabilité des sociétés. Cependant, avec Alafolie.com, nous sommes rassurés sur ces deux points.Quelles sont les faiblesses d’Alafolie.com ?Son principal handicap est la faiblesse des marchés financiers en ce moment. Car, pour se déployer massivement, en particulier en Angleterre où la société n’est pas encore présente, elle a encore besoin de beaucoup de fonds. Or les marchés ne sont pas porteurs pour le B-to-C. Nous visons cependant l’introduction en Bourse d’ici à un an. Cependant elle ne sera pas aussi flamboyante qu’elle aurait pu l’être il y a quelques mois. Mais nous avons investi dans Alafolie.com en connaissance de cause.De façon plus globale, qu’est-ce qui distingue 3i des autres fonds de capital-risque ?Pour se différencier, il faut apporter du ” smart money “, de l’argent à forte valeur ajoutée. Nous mettons nos sociétés en relation avec les gens que nous connaissons dans l’industrie. Nous encourageons aussi le networking au sein de notre portefeuille, grâce à un extranet où les PDG peuvent se rencontrer dans des forums de très haute qualité. Notre extranet offre aussi des services de consulting. Dernier exemple : nous organisons des dîners auxquels assistent les PDG, les directeurs techniques, ainsi que les directeurs commerciaux.
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