O1.net : Prisma Presse s’apprête à lancer de nouveaux sites en septembre prochain. Quels sont-ils ?Thierry Brunschwig : Au programme de la rentrée, les sites des journaux Gala, Femme actuelle, Prima, Géo, Téléloisir et Voici.Vous privilégiez les services sur les sites Web de vos publications papier. Quelle en est la raison ? Prisma a décidé de faire de ces sites des compléments interactifs des magazines. Aussi avons-nous développé une stratégie plurimédia : Internet, téléphonie et Minitel.Mais avez-vous le projet de lancer des sites de contenu ? Nous ne voulons pas faire de journaux en ligne. De fait, Il y a deux façons d’envisager une réussite sur le Net. Des sites compagnons ou des sites de contenu. Cette seconde solution demande des investissements colossaux, de 30 à 40 millions par an pendant plusieurs années. Et peu nombreux sont ceux qui ont réussi dans ce domaine.Combien de personnes travaillent pour chaque titre en ligne ? Prisma Presse Interactive compte en tout trente personnes, et nous avons une équipe Web dédiée aux sites. En termes de ratio, 1,5 personne travaille par titre en ligne. Et nous souhaitons rester en dessous de trois. Alors que les sites de contenu tournent en moyenne à six personnes par titre.Quelles sont les actions que vous menez pour fidéliser vos internautes ? Nous travaillons énormément sur l’événementiel, généralement par le biais de partenariats. Sur le site capital.fr nous avons ainsi proposé durant trois mois un jeu boursier en collaboration avec Cortal. Le jeu a remporté un franc succès avec 7 millions de pages vues le premier mois, 8 millions de pages vues lors du second mois.Quel est votre modèle économique ? Le sponsoring et le recrutement d’abonnés représentent une part de notre chiffre d’affaires non négligeable. D’ici à deux ans, nous pensons réaliser en ligne une part croissante de nos abonnements et réabonnements. D’après vous quelles sont aujourd’hui les solutions pour être rentable sur Internet ? Je pense que le publirédactionnel, avec un ton bien défini, constitue une des solutions envisageables. Aujourd’hui, on parle de ” site dans le site “, il s’agirait d’un espace annonceur et ayant sa propre logique.Comment envisagez-vous vos futurs développements ? Nous employons la technique des petits pas. Les technologies ne sont pas encore au point. Mais cela va venir. Nous avons une politique très modeste dans le domaine du Web.
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