Cette surenchère pour récupérer les internautes dépasse les limites d’un modèle économique réaliste. D’une part, parce que la qualité n’est souvent pas à la hauteur ; de l’autre, parce que les internautes qui ont recours à ce type d’offre ne sont pas les plus fortunés. Dans la course à la publicité, seules les personnes ayant de bons revenus intéressent les annonceurs. Or, avec ce modèle, il n’est pas envisageable de sélectionner les abonnés à l’entrée. C’est l’une des raisons pour lesquelles les services de téléphonie gratuite moyennant des messages publicitaires au milieu de la conversation, lancés aux Etats-Unis, ont tous fermé aujourd’hui. J’ajouterais que tous les fournisseurs d’accès anglais qui ont joué le jeu de la course à la part de marché ont fini par être obligés de vendre leur société. En fait, la situation revient à acheter un billet de 1 dollar et à le vendre 99 cents. On trouve toujours preneur, mais l’activité ne va pas loin.
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