A course exceptionnelle, couverture médiatique exceptionnelle. C’était promis, on allait pouvoir suivre en temps réel sur Internet l’évolution des cinq bolides des mers engagés dans The Race.Mais quelques heures après le départ, si les bateaux sont toujours en course pour ce qui devrait être un tour du monde en moins de soixante jours, la technologie du site Internet officiel manque de souffle.En quelques heures, la fréquentation de therace.org serait en effet passée de 70 000 à plus de 800 000 pages vues faisant exploser le dispositif. Et les serveurs installés par France Télécom se sont vite montrés incapables de distribuer les pages web aux internautes.A l’origine de cette catastrophe, l’intérêt suscité par The Race auprès des publics asiatiques et américains. Depuis plusieurs jours, la course occupe ainsi la une des journaux télévisés outre-Atlantique. La chaîne ABC allant même jusqu’à retransmettre directement depuis Team Adventure, l’un des catamarans en lice.Au final, ce qui devait être une formidable opération de communication pour l’opérateur français est en passe de tourner au naufrage médiatique. En guise de consolation, les visiteurs ont juste eu droit à un mot d’excuse bilingue digne d’une simple page perso, sommairement apposé par les responsables du site.Au quartier général de la course, on affirme “attendre avec impatience les conclusions de France Télécom””. Une telle impréparation surprend d’autant plus que le projet de The Race est déjà vieux de sept ans, et que les responsables de cette compétition n’ont jamais caché leur ambition de faire de cette course un symbole de l’entrée dans le troisième millénaire.Pour pallier les difficultés techniques et le déficit d’information généré par le site officiel, les fans de The Race pouvaient toujours prendre leur mal en patience ou consulter les sites des bâteaux engagés comme celui du Club-Med ou celui du catamaran de Loïck Peyron qui eux restaient en liaison radio permanente avec les concurrents de cette folle aventure.
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