Nous vous avions présenté il y a quelques semaines The Saboteur, le nouveau jeu d’action de Pandemic édité par Electronic Arts. Nous avions des images, des vidéos et même une date de sortie (maintenue depuis au 4 décembre) mais nous n’avions pas encore pris le titre en main. C’est désormais chose faite : Electronic Arts est venu présenter son nouveau poulain à la presse internationale à Paris. Un choix judicieux lorsque l’on sait que l’intégralité de l’action du jeu se passe dans la capitale française.
Irish café
C’est la Seconde Guerre mondiale, et la ville la plus romantique du monde est occupée par la Wehrmacht. L’Occupation est dure : la Résistance s’organise comme elle peut, recrutant des volontaires parmi des hommes et des femmes de toutes origines.
Sean Devlin, Irlandais de naissance mais frenchy de cœur, fait partie des nouvelles recrues. Ses talents de pilote de course, de bagarreur et de joli cœur le font vite remarquer, et, très rapidement, Devlin se retrouve embarqué dans des missions faisant appel à ses nombreuses compétences. A noter que le personnage est inspiré d’un authentique résistant, William Grover-Williams. Une touche de réalisme qui fait écho à une modélisation de Paris un peu moins fantaisiste que la moyenne.
Paris sous les bombes
The Saboteur, comme son nom l’indique, est un jeu où l’on accomplit diverses missions visant à pourrir la vie à l’occupant germanique, qui, pour des raisons de censure européenne, a perdu ses croix gammées. Tant pis pour l’exactitude historique, tant mieux pour les joueurs allemands, qui pourront profiter de ce titre comme tout le monde.
Le jeu, qui affiche une vue à la troisième personne, a des faux airs de GTA, avec un monde ouvert malheureusement assez peu peuplé. L’aspect visuel est complètement pompé sur Sin City, avec une image en noir et blanc ponctué de rouge. Les contrastes nous ont paru un peu fades, donnant un air faussement calme à un titre pourtant très porté sur l’action. Courses-poursuites, fusillades, combats à mains nues, destructions d’éléments de décor, explosions à la chaîne… The Saboteur n’a pas l’air d’être trop tourné vers l’infiltration, d’après ce que nous avons vu dans la démo.
La vie en rose
Une fois les objectifs de mission atteints dans une zone, les couleurs reviennent à l’écran : cette phase de jeu, appelée Will to Fight, permet de distinguer instantanément les zones à risque des endroits sécurisés. C’est beaucoup plus beau en couleur, bien que la profondeur de champ soit un peu sacrifiée pour fournir une animation correcte. La prise en main reste sans surprise, tout comme l’interface générale.
The Saboteur, sans trop rouler des mécaniques, s’annonce aujourd’hui comme un bon petit jeu d’action, bien réalisé, avec une ambiance plus consistante que la moyenne. Test complet début décembre, pour savoir avec certitude si Pandemic a saboté ou non le potentiel de son jeu.
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