C’est en plein cœur de l’Utah que Skyrim a été dévoilé pour la première fois à un parterre de journalistes avides d’informations fraîches. Menée de main de maître par Todd Howard, le producteur exécutif de Fallout 3 et Oblivion, la présentation a fait mouche. Il faut dire que le nouvel épisode de la série Elder Scrolls en jette pas mal. L’antique Gamebryo a été remplacé par un nouveau moteur graphique du plus bel effet. La version Xbox 360 montrée promet déjà énormément, ce qui laisse rêveur quant au futur résultat sur PC. Classiques sur le fond, les environnements nordiques de Skyrim sont faits de montagnes enneigées, de cours d’eau printaniers, de sombres donjons et de villages accueillants. Mais la forme séduit immanquablement, en raison notamment d’un travail précis sur la lumière (effet HDR) et les ombres (le moindre feuillage projette son ombre au sol). Le moteur physique répond présent puisque nous avons vu une épée, lâchée par un ennemi sur un sol en pente, rouler sur une distance non négligeable. Et les animations ont nettement progressé par rapport à l’extrême raideur des personnages de Morrowind et Oblivion.
Et j’ai crié, crié…
Si le bilan technique paraît positif, le gameplay n’est pas en reste. Tout repose sur l’utilisation conjointe des deux mains du héros, gérées indépendamment. Au delà de la classique combinaison épée + bouclier, il est tout à fait envisageable d’empoigner un bâton magique à gauche et une hache à droite, ou même de cumuler deux sorts afin de décupler leurs effets. Pour l’heure, les combats semblent déjà dynamiques, même s’il reste encore une certaine marge de progression d’ici la sortie du jeu. De plus, ils sont enrichis de cris, aux effets les plus variés, dont certains semblent pouvoir repousser les adversaires, par exemple. Leur liste n’est pas encore connue, mais on sait déjà qu’il y en aura plus de vingt et qu’ils seront composés au maximum de trois mots chacun. Ces formules sont à découvrir sur des murs calligraphiés et ne consomment pas de « mana » lors de leur utilisation. Un simple délai d’attente (qui augmente avec le nombre de mots employés) évite les usages abusifs.
En route vers le septième ciel
L’interface a également été revue et corrigée par rapport aux épisodes précédents. En ce qui concerne les aptitudes, elle brille carrément de mille feux puisque les arbres de compétences sont représentés par de véritables constellations étoilées, que l’on peut parcourir à loisir. Un effet gratuit, certes, mais diablement séduisant. Plus utile : les objets de l’inventaire sont désormais représentés en 3D. On peut donc les observer sous tous les angles, et y découvrir parfois des indices nécessaires à la résolution d’énigmes. Les dialogues avec les PNJ ont eux aussi bénéficié d’un lifting salutaire, puisque la caméra ne se bloque plus sur notre interlocuteur, mais nous laisse libre d’observer les alentours. Dernier détail, mais non le moindre : le regrettable système d’auto-leveling d’Oblivion, qui faisait augmenter le niveau des ennemis en fonction de celui du joueur, a été rangé au placard. Tous les indicateurs sont donc au vert en ce qui concerne Skyrim, que nous avons hâte de parcourir plus en profondeur !
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