Vous connaissez peut-être la Black List, un outil pour fonds de pension et investisseurs recensant les sociétés sur lesquelles il ne faut surtout pas miser. Peut-être un jour connaîtrez-vous quelqu’un mentionné sur une liste noire. Pas celle d’une société, mais une détaillant les malfaisants qui effectuent leurs achats avec un numéro de carte bancaire volée ou falsifiée. On apprend, au détour d’un article sur la chaîne Net Économie titré avec humour, Paiement en ligne, la peur bleue, que l’assureur Fia-Net, qui garantit le paiement des achats en ligne, met sur pied une liste noire des “personnes peu recommandables “. Selon Bernard Elhaïc, fondateur de Fia-Net, “ces personnes ne pourront plus commander sur Internet et c’est tout “. Bref, si on utilise votre numéro de carte et que vous faites opposition (lire chronique de DM&R no 481), le risque de vous retrouver sur cette liste n’est pas nul… Que fait la Cnil ? Dans ce même article, en réponse au lobby du GIE qui préconise la carte bancaire, vous pourrez découvrir cinq solutions alternatives de paiement sécurisé pour contrer la fraude. Il est toujours possible d’utiliser le porte-monnaie virtuel mis en place par Microsoft. Un des multiples services web issus de la stratégie .NET. Cette nébuleuse technologique censée donner la main à Microsoft sur le Net. Personnellement, je n’ai pas encore tout compris. Si vous êtes dans mon cas, vous pourrez en discuter, mercredi 24 octobre à 18 heures, en direct avec Alain Le Hegarat, responsable marketing .NET chez Microsoft, sur 01net. Pour terminer, je ne résiste pas à l’envie de citer René Trégouët, sénateur du Rhône, président du groupe de prospective du Sénat, à lire sur Informatique Pro : “Après que nous avons pris conscience depuis un quart de siècle qu’il nous fallait avoir plus de considération pour la nature, il est indéniable que le principal défi de ce prochain quart de siècle est de voir la technologie accepter de s’effacer devant l’homme en le comprenant mieux pour qu’il soit plus heureux.” Au vu de l’actuelle considération de l’homme pour la nature, on peut craindre le pire pour la technologie et le bonheur de lhomme. Bon surf!
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