Et de trois. Thales complète sa solution d’e-procurement par la mise en place du troisième portail de sa “place de marché interne”, telle que la nomme Jean Potage, directeur des achats. En effet, depuis cinq ans, le groupe informatise petit à petit ses achats. Buyer est un extranet commun, intégrant des outils d’e-RFI (Request for Information, demande de renseignements), d’e-RFQ (Request for Quotation, demande de prix) et d’e-enchères. “Ce troisième portail est la Ferrari des acheteurs, à ne pas mettre entre toutes les mains”, insiste Jean Potage. Il permet, pour un produit non référencé par Thales, de lancer des appels d’offres auprès de fabricants ou de places de marché externe. “La première version est tout juste opérationnelle, précise-t-il. Nous sommes en train de sélectionner les places de marché qui nous conviennent.”
Un quatrième portail pour le paiement électronique
Comme l’ensemble de la place de marché interne, cette solution repose sur Netscape, outil de base de messagerie du groupe, et Lotus Quick Place pour le groupware. A cela vient s’ajouter la solution d’ICP Gemsafe avec accès par carte à puce. Une partie du portail a été développée par Thales Information Services. Mais quand des solutions sont disponibles sur le marché, elles sont utilisées. “Il existe déjà des outils d’enchères électroniques, estime Jean Potage. Nous allons en choisir un et l’intégrer dans l’extranet.”Buyer vient compléter les deux premiers portails, déjà opérationnels. Le premier, Corporate, est un intranet qui rassemble les informations nécessaires aux acheteurs : instructions, contrats cadres négociés avec les fournisseurs, politiques d’achat, renseignements sur les fournisseurs sélectionnés par Thales et catalogues. Si l’acheteur trouve le produit dont il a besoin dans ces catalogues, il est acheminé vers le deuxième portail, Buyerless, où il peut passer une commande électronique au fournisseur. Ce dernier permet, lui aussi, la consultation directe des catalogues sélectionnés et prénégociés par Thales. Si l’acheteur ne trouve pas ce qu’il cherche sur Buyerless et s’il en a le droit, il accède alors à Buyer.Enfin, Thales travaille à la mise au point du quatrième et dernier portail, E-payment, pour le paiement électronique. Cet extranet devrait être relié aux banques. Mais, en ces temps de passage à l’euro, la société juge prudent d’attendre que les banques en aient fini avec cette problématique. “Pour l’instant, nous testons la “purchasing card” d’American Express, que nous avons implantée dans trois de nos business groups et pour de faibles montants d’achat, explique Jean Potage. Mais nous recherchons une solution plus intégrée.”
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