L’indice CAC 40 consolide à 4 564 points (-0,21 %). Le Nouveau Marché gagne 3,20 % à 1138 points.Porté par l’enthousiasme des marchés américains de vendredi dernier, ce 26 novembre s’annonçait sous les meilleurs augures pour la place de Paris. En effet, les technologiques menaient la danse, dopées par la révision à la hausse des ventes de mobiles en 2001 et 2002 annoncée par la banque d’affaires Morgan Stanley.Toutefois, l’indice CAC 40 n’est pas parvenu à franchir nettement la barre des 4 600 points et la hausse de plus de 1,40 % de ce matin a fondu comme neige au soleil. L’indice phare finit la séance en baisse de 0,21 %.
TF1 en quête de recettes publicitaires
La première chaîne privée française s’est distinguée aujourd’hui par un retournement de situation spectaculaire. Après un démarrage en très nette hausse, TF1 se replie sous le poids de la Coupe du monde 2002 de football (- 1,70 % à 30,03 euros). L’annonce de l’acquisition des droits de retransmission, pour la France, des Coupes du monde 2002 et 2006 a, tout d’abord, été plébiscitée. Le prix de 168 millions d’euros pour couvrir les deux événements sportifs a été jugé “raisonnable” par les analystes, compte tenu des recettes publicitaires qu’ils devraient engendrer. Face au groupe de Martin Bouygues, M6 (Metropole TV, -0,07 % à 28,24 euros) devrait aligner la deuxième saison de ” Loft Story “. Un choix cornélien sur lequel les investisseurs hésitent.Pour TF1, 2002 sera une année ” football “. Outre l’achat des droits TV, la chaîne a signé avec Titus Interactive un accord de licence sur le jeu Tir et but de TF1 Games. L’éditeur de jeux français développera une version aux couleurs des Bleus pour la console Game Boy Advance de Nintendo. Le jeu devrait être disponible avant la Coupe du monde 2002 et sera distribué par Virgin Interactive Entertainment, la filiale dédiée de Titus
Interactive. Cette annonce, qui concrétise les liens entre l’éditeur de jeux et TF1 (la chaîne possède plus de 5 % du capital de Titus), a littéralement fait s’envoler le titre : +27,36 % à 5,40 euros.
Soitec toujours plébiscité
Malgré le pessimisme affiché par le néerlandais Philips sur la sortie du tunnel des semi-conducteurs en 2002, les investisseurs ont préféré croire les propos rassurants de l’économiste en chef de STMicrolectronics. Il estime que le rebond sera là dès le quatrième trimestre 2002 (voir la chronique Bourse du 23 novembre).Autre bonne nouvelle pour ce secteur : Taiwan Semiconductor Manufacturing a revu à la hausse, d’environ 55 %, ses objectifs de bénéfices pour l’année 2001. C’est dans ce contexte que le spécialiste français des semi-conducteurs, Soitec, gagne aujourdhui 17 % à 22,44 euros. STMicrolectronics se stabilise, quant à lui, à 40 euros avec un gain de 2,51 %.
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