Après l’insuccès de la place de marché, Frédéric Allard revient en scène aux commandes d’une société éditrice de logiciels spécialisés. ” A l’époque d’Etexx, nous nous sommes rapidement rendu compte que les entreprises désiraient gérer elles-mêmes leur communauté d’affaire, explique Frédéric Allard. Nous avons donc revu notre modèle d’affaire en décidant de vendre notre technologie. “Les outils de TexConnexion conservent l’idée générale d’Etexx. Comme dans un monde virtuel, une interface graphique représente un salon où prestataires et clients disposent d’un stand. Après avoir paramétré les droits de chacun, l’hôte des lieux peut lancer à sa guise des appels d’offres, demander des devis ou passer des commandes.Pour mettre sur pied l’offre logicielle aussi rapidement, Frédéric Allard a fait appel aux compétences développées chez Etexx. ” Nous sommes onze employés dans la société, et tous des anciens d’Etexx. Nous profitons donc d’une bonne partie du capital immatériel de la société. Mais, techniquement, nous sommes repartis de zéro. Nous avons tout redéveloppé “, explique Frédéric Allard.Cette fois, l’entrepreneur a décidé de ne pas faire appel au capital-risque. ” Cela peut être une bonne chose, mais c’est rapidement pernicieux. Cette fois, nous avons tous investi dans la société. Chaque employé est actionnaire. Nous sommes plus dans l’esprit de réaliser du chiffre d’affaires que de trouver du capital-risque. D’autant que, pour favoriser notre expansion, nous privilégierons un partenariat industriel. “Fort des contacts noués lors l’expérience Etexx, l’équipe de TexConnexion a déjà quelques discussions avancées avec d’éventuels clients. ” Nous sommes entrés dans une phase de négociation avec plusieurs prospects sur des contrats dont le montant se situe entre 500 000 et 2 millions de francs “, affirme Frédéric Allard, qui pense déjà à exploiter plus largement le potentiel de ses outils.Car s’ils sont aujourd’hui dédiés à la seule industrie du textile, les outils de TexConnexion pourraient dans les prochaines années concerner dautres secteurs. ” Nos logiciels ont été prévus pour ça. Nous étudierons plus sérieusement la question en fonction des opportunités qui se présenteront. “
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