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TESTS: le Visor surpasse le Palm m100!

C’est le dilemme de la rentrée: adopter le nouveau Palm m100 ou préférer l’assistant personnel Visor disponible en France depuis quelques jours? Si le nouveau Palm brille par son design, son clone affiche en revanche un rapport qualité/prix largement supérieur et des capacités d’évolution séduisantes. Etat des lieux.

Un agenda surchargé ou un carnet d’adresses qui déborde ? Vous voilà bon pour vous équiper d’un organiseur électronique. A l’instar du téléphone portable, ce genre de produit devient rapidement indispensable et l’on se demande alors comment on a pu s’en passer si longtemps.Cependant, jusqu’à maintenant, à part le Palm IIIe de Palm, qui coûtait moins de 2 000 francs (304 euros), le prix de ces produits dépassait allègrement 2 500 francs (381 euros) et les réservait à une population de cadres fortunés. Dorénavant, deux nouveaux produits sont disponibles en entrée de gamme sur le marché français : le m100, de Palm, (1500 francs ou 229 euros) et le Visor, de Handspring, (1750 francs ou 267 euros).Ces deux nouveaux modèles présentent des formes et des couleurs moins élégantes que le Palm V, la référence en la matière, mais sont susceptibles de séduire un public plus large et rajeuni.
Ils dérivent tous les deux du Palm III et utilisent le même système d’exploitation : le Palm OS. Son principal atout : une facilité d’utilisation et une efficacité éprouvées. Avec un peu d’entraînement, il faut quelques secondes pour rentrer un rendez-vous ou un contact. Une courte période d’apprentissage de l’alphabet Graffiti, la reconnaissance de caractères développée par Palm reste tout de même nécessaire.

Une vaste logithèque en téléchargement


Ces produits disposent de 2 Mo de mémoire. Pour la grande majorité des besoins, cela se révèle amplement satisfaisant. A titre d’exemple, ces 2 Mo permettent de sauvegarder plus de 5 000 noms ou des rendez-vous sur six ans. Mais cela risque d’être insuffisant pour installer des logiciels supplémentaires. En effet, des milliers de programmes (parfois gratuits) sont disponibles sur Internet pour élargir les fonctions de son organiseur. Il est ainsi possible d’afficher le plan de sa ville, de profiter d’un dictionnaire ou encore de jeux divers. Mais on atteint rapidement la limite de stockage de la mémoire. Et, comme sur le m100, elle n’est pas toujours extensible. Il est alors nécessaire de charger les programmes utiles depuis son PC, ce qui alourdit son utilisation.Autre limitation : les possibilités multimédias du m100 et du Visor sont faibles avec un écran noir et blanc de faible résolution et une capacité sonore décevante. Par exemple, il n’est pas très agréable de lire de longs textes sur l’écran d’un compatible Palm. Ainsi, l’utilisateur voulant absolument lire des vidéos ou écouter des fichiers MP3 devra se tourner vers des modèles dotés du système PocketPC de Microsoft comme le Jornada 545, de HP, ou le iPaq H3630, de Compaq.Dans le courant de l’année 2001, d’autres acteurs vont rejoindre Handspring et Palm sur le marché des organiseurs d’entrée de gamme. Ainsi, Franklin va lancer eBookMan doté d’un grand écran et compatible avec le format de livre électronique édicté par Microsoft.
Utilisant Linux et sa vaste logithèque gratuite, le VR3, d’Agenda Computing, se lance également dans la bataille.

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Antoine Besse