Investir dans un smartphone à 49 euros est-il un choix judicieux ? Alors que certaines marques surenchérissent en termes de performances et donc de prix, Orange propose son Rise 31 à moins de 50 euros. Une bonne affaire ?
Avec un tel tarif, l’appareil n’est bien évidemment pas conçu à partir de matériaux nobles. Ici, c’est le plastique qui règne en maître. L’arrière de l’appareil est amovible pour permettre d’accéder à la batterie. Avec son petit écran de 4 pouces, ce Rise, à l’extrême opposé du format phablette, s’avère d’une prise en main agréable. On pourra l’utiliser facilement à une seule main et le loger en toute discrétion au fond d’une poche.
Des angles de vision très limités
La dalle utilisée pour cet écran n’affiche, quant à elle, qu’une définition de 480 x 800 points pour une résolution de 233 points par pouces. Pas très séduisant mais pas rédhibitoire non plus. La technologie TN d’ancienne génération choisie pour la dalle est en revanche plus pénalisante. Les angles de vision très réduits qu’elle induit, nuisent à la qualité d’affichage de l’écran. Avec une faible luminosité de 277 cd/m² et un taux de contraste de seulement 602:1, ce dernier est peu lisible en extérieur.
Ce n’est pas un mystère, ce Rise 31 n’est rien d’autre qu’une réplique de l’Alcatel Pixi 4 (non compatible avec la 4G) vendu sous la marque Orange. Il utilise donc la même architecture technique : processeur Mediatek MT6580M à 1,3 GHz, 500 Mo de RAM et une capacité de stockage de 4 Go. Avec une telle configuration, il ne faut évidemment pas s’attendre à des miracles.
Un espace de stockage réduit
L’interface est souvent lente et on s’y reprend souvent à deux fois pour parvenir à lancer une application en tapotant l’écran. Le stockage est également problématique puisqu’il ne reste que 2,1 Go de libre pour installer des applications. Le choix sera donc extrêmement restreint. Pour le stockage de photos, de musique, on peut heureusement ajouter une carte microSD jusqu’à 32 Go.
Malgré sa configuration technique très modeste, le Rise 31 n’est pas non plus un foudre d’autonomie à cause de sa petite batterie de 1 500 mAh. Nous l’avons ainsi mesurée à 5 h 22 en utilisation polyvalente, 5 h 54 en vidéo et 9 h 48 en communications, ce qui est vraiment peu comparé aux standards d’aujourd’hui.
Enfin, la photo n’est évidemment pas une réussite non plus. Son capteur de 2 mégapixels (même si l’interface du téléphone en annonce 3) n’est même pas doté d’un autofocus ; difficile alors d’obtenir des clichés nets ( et c’est encore plus compliqué en basse lumière). On pourra s’en servir sans problème comme d’un aide-mémoire, mais il ne remplacera certainement pas un vrai appareil photo.
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