Mauvaise nouvelle pour les futurs acheteurs d’une voiture Tesla aux États-Unis qui souhaitent bénéficier du système de conduite autonome FSD (Full Self Driving) : le tarif de cette option vient de faire un énorme bond. C’est ce que vient d’annoncer le PDG Elon Musk sur Twitter :
After wide release of FSD Beta 10.69.2, price of FSD will rise to $15k in North America on September 5th.
Current price will be honored for orders made before Sept 5th, but delivered later.
— Elon Musk (@elonmusk) August 21, 2022
La facture passe de 12 000 dollars à 15 000 dollars à partir du 5 septembre. Les clients qui ont passé une commande avant cette date ne subiront pas l’augmentation de prix, mais seront livrés plus tard. Cette annonce est liée à l’arrivée de la nouvelle version bêta 10.69.2 du système. En revanche, Tesla n’a pas indiqué si le prix de l’abonnement FSD, qui est actuellement de 199 dollars par mois, allait évoluer.
Le système de conduite autonome FSD coûtait 5 000 dollars lors de son lancement, puis a doublé de prix en octobre 2020, pour passer ensuite à 12 000 dollars en début d’année 2022. Rappelons que ce système d’aide à la conduite doit permettre en théorie d’aboutir à une voiture entièrement autonome, mais que cette étape (autonomie de niveau 5) va encore prendre du temps.
En France, le propriétaire doit choisir entre plusieurs niveaux d’aides à la conduite, en particulier l’Autopilot amélioré et la Capacité de conduite entièrement autonome. L’écart de prix entre les deux est significatif : 3 800 euros pour le premier et 7 500 euros pour le second. Pour le moment, l’option FSD inclut tous les avantages de l’Autopilot, plus des fonctions telles que le maintien sur la voie, le parking automatique et la reconnaissance des feux et des panneaux de signalisation.
La législation française va permettre aux véhicules autonomes de niveau 3 de rouler sur certaines routes à partir de 2023. Le conducteur ne sera plus obligé de tenir le volant, mais sera limité à 60 km/h. Ce sera le cas pour l’EQS de Mercedes, mais pas pour Tesla. Pour l’instant, le constructeur américain n’est autorisé qu’à faire circuler dans l’hexagone des véhicules autonome de niveau 2.
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Source : The Verge
