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Tesla obtient un premier permis pour son robotaxi

Ce permis TCP n’intègre pas le programme pour voitures autonomes, mais illustre une première percée de Tesla dans son objectif de déployer ses premiers robotaxis.

Tesla vient d’obtenir un permis en tant qu’entreprise de covoiturage en Californie, auprès de la California Public Utilities Commission (CPUC). Les autorités californiennes ont donné leur feu vert à l’entreprise basée à Austin au Texas, après une demande lancée en août dernier. Le permis est spécifiquement lié au transport d’individus, un type de permis généralement accordé pour des entreprises qui souhaitent affréter un bus, proposer des services touristiques, ou offrir un transport sous contrat avec une entreprise, un organisme gouvernemental ou encore une école.

Le permis diffère de celui accordé à des entreprises comme Uber et Bolt, qui ne font que connecter des chauffeurs indépendants avec des clients. Néanmoins, il est une première étape pour devenir un service gérant une flotte de véhicules et proposant des courses.

Prochaine étape, le permis pour voiture autonome

Avec ce permis TCP (transportation charter-party carrier), Tesla vient d’accéder de transporter ses propres salariés, sur réservation. Plus tard, il sera aussi possible de transporter des passagers en dehors de l’entreprise, mais faudra-t-il encore que Tesla en fasse la demande. À noter toujours que cela ne concerne pas le transport en véhicule autonomie pour autant. Pour obtenir le feu vert, ce sera à l’organisme à la California Department of Motor Vehicles de trancher. Le constructeur américain semble avoir plus d’espoirs avec l’État du Texas à ce chapitre.

Le robotaxi que Tesla se projette de lancer sur le marché en 2026 s’appelle Cybercab. Présenté en octobre l’année dernière, et figure aujourd’hui parmi les deux silhouettes de voitures autonomes imaginées par la marque (avec le Robovan). La stratégie diffère comparée aux autres services de voitures autonomes comme Waymo, qui parie sur les capteurs LiDAR. Tesla ne jure que sur l’intelligence artificielle et les caméras pour lire la route, quitte à rencontrer des limites par mauvaises conditions météorologiques. L’apprentissage des cartes et des infrastructures devra donc passer par de nombreux tests avec de vrais chauffeurs au volant, dans un premier temps.

La stratégie d’Elon Musk n’est cependant pas seulement orientée autour de sa voiture autonome, puisque le projet de Cybercab pourrait aussi se transformer en Model Q, un modèle sous les 30 000 euros. Il pourrait débarquer sur le marché pas plus tard qu’au printemps, pour faire face à la récente chute de popularité de la marque, qui a découlé sur une chute des ventes en Europe, atteignant -60 %.

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Source : Reuters