La présentation des résultats financiers du deuxième trimestre de Tesla a été l’occasion pour Elon Musk de lâcher une petite bombe. Il prétend que sa société aurait mis au point l’ordinateur le plus avancé au monde pour le fonctionnement futur des voitures 100% autonomes, comme le rapporte le site Ars Technica.
Dix fois plus performant que la plate-forme Nvidia ?
Mais pour le moment, il ne s’agit que d’améliorer l’assistance à la conduite. Il a annoncé que la prochaine version de son Autopilot serait équipée d’un processeur développé en interne, au lieu de se reposer sur Nvidia qui fournissait jusque-là les composants. « Alors que le matériel actuel de Nvidia peut analyser 200 frames par seconde, le nôtre est capable d’analyser plus de 2 000 frames par seconde », a déclaré Elon Musk, d’après Forbes qui a suivi la conférence. Des performances multipliées par dix. Mais on ignore avec quel chipset Musk a établi sa comparaison, Tesla étant passé de la plateforme PX 2 en 2016 à la PX 2 Pegasus de Nvidia cette année.
L’idée a été de concevoir un chipset spécifiquement pour faire tourner un réseau neuronal, pour en limiter la taille, les connexions, la dépense énergétique et les transferts de données. Tout cela rendant la puce plus rapide mais aussi moins flexible.
Musk n’a pas fourni beaucoup plus de détails, à part que la puce serait prête dès l’année prochaine et qu’elle était testée actuellement sur des véhicules. Elle pourra aussi être intégrée à l’actuelle génération de voitures. On retrouve derrière ce projet Pete Bannon, qui avait notamment supervisé le développement de la puce A5 chez Apple pour l’iPhone 5.
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