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Tesla négocie une deuxième usine européenne, suite aux soucis de Berlin

Une information partagée par le ministère de l’économie italien, qui discute avec Tesla sur l’implémentation d’un nouveau site d’assemblage européen après celui de Berlin en Allemagne.

Tesla et le gouvernement italien seraient en négociation depuis « plusieurs mois », pour réfléchir à l’installation d’une nouvelle usine d’assemblage pour le constructeur américain en Europe. Adolfo Urso, le ministre du Développement économique italien, l’a reconnu devant une commission de l’industrie de la Chambre basse. Reporté par l’agence de presse locale, l’Ansa, il était interrogé sur les plans du gouvernement pour la réindustrialisation du pays, notamment du point de vue de la production automobile.

Comme en France, l’Italie compte sur une aide à l’achat de voitures électriques dépendante du lieu de production pour motiver les constructeurs du monde entier à venir installer leurs usines de voitures électriques en Italie. Jusqu’à présent, il ressortait de l’effort du gouvernement des négociations avec le groupe Stellantis, en rapport à Fiat et Lancia. Car à ce jour, seule la Fiat 500 électrique est produite localement (sur le lieu historique de Mirafiori à Turin), le reste ayant déserté en Pologne.

Mais désormais le ministre, veut faire porter le message que le plan ne sera pas de simplement rapatrier une production historiquement italienne. « Nous avons eu des discussions avec des producteurs de plusieurs pays, pas seulement ceux de l’Est, mais aussi ceux de l’Ouest », déclarait-il, impliquant ainsi BYD en Chine et Tesla aux Etats-Unis. Pour Tesla, Adolfo Urso rappelait les difficultés du constructeur à Berlin, où sa seule usine européenne ne pourra augmenter sa production sans passer par un élargissement controversé de son terrain.

La faute à la nécessité de toucher à une partie de la forêt avoisinante, de l’ordre de 100 hectares. « Une ville allemande a rejeté un projet d’expansion à grande échelle de l’usine d’assemblage européenne de Tesla », a déclaré le ministre, faisant référence au Brandebourg, en périphérie de Berlin. La semaine dernière, ses riverains étaient invités à voter pour faire valoir leur avis (le « non » l’a emporté). Même si leur opinion n’a pas de pouvoir pour le lancement des travaux, il pourrait détériorer l’image médiatique du constructeur.

Usine Tesla Production
Des châssis Tesla, prêt à être assemblés. En Europe, le constructeur vise à passer de 6 000 à 20 000 exemplaires sortant d’usine par semaine © Tesla

Un protectionnisme par mesures commerciales et industrielles

Le ministre italien précisait que les négociations allaient dans la bonne direction, et que les réponses de Tesla avaient été « très positives », même s’il s’agissait « d’un processus qui exige de la prudence ». Rappelons que le gouvernement dirigé par Giorgia Meloni a été élu en septembre 2022 en provenance du parti d’extrême droite Fratelli d’Italia. L’idée directrice étant donc de privilégier un protectionnisme commercial et industriel.

« Les constructeurs intéressés sont des constructeurs automobiles qui, pour l’instant, ne produisent pas en Europe, mais qui regardent notre marché avec intérêt et sont, comme l’a souligné hier Mario Draghi (ancien premier ministre italien ndlr), conscients que nous devrons protéger le marché intérieur de la concurrence avec des mesures commerciales, comme le font les États-Unis, en plus de mesures industrielles », ajoutait Adolfo Urso.

Difficile de savoir si ce projet se présente comme un plan B pour Tesla, au cas où il ne serait possible d’augmenter la production à Berlin. Deux défis l’attendent attendent le constructeur en Europe. D’abord, celui de quadrupler la capacité de production, de 6 000 à 20 000 voitures par semaine. Pour l’heure, l’usine de s’attarde qu’à la demande en Model Y. Ensuite, l’ouverture à de nouveaux modèles assemblés sur place. De quoi permettre de rapatrier la production de la Model 3 (et lui redonner l’occasion de bénéficier du bonus écologique), et faire de la place à une future Tesla à 25 000 dollars, prévue dès l’année prochaine.

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Votre opinion
  1. Les écologistes vont empêcher l’implantation en Italie, c’est évident.
    Zad internationale en vue.
    La zero artificialkisation des sols est en marche.

  2. Les écologistes devraient apprendre aussi à respecter le droit aux gens de travailler, de manger, de se loger. Il faut respecter l’environnement mais ne pas être dogmatique

    1. Ça, c’est intégré dans la.declarations des droits de l’homme mais aucun pays ne le mets en application.
      Articles 25 et 11 de la dudh.

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