Sam Fisher, le tueur furtif de l’agence Echelon trois, est un homme meurtri. Sa dernière mission a tourné au fiasco, sa fille a été assassinée et il a lui-même éliminé Lambert, son patron et ami. Le héros prépare sa vengeance en solo. Privé dans un premier temps de ses gadgets ultramodernes, il va devoir utiliser les ressources locales pour se frayer un chemin vers ses différentes cibles. Il peut récupérer armes et munitions sur les ennemis, mais aussi accéder à des caches pour s’équiper en cours de mission. Même si ce nouvel opus se veut plus nerveux, plus violent aussi, laissant une plus grande part à l’action, la furtivité demeure le maître mot.Avec trois innovations de taille. Lorsque Sam est invisible, l’environnement passe en noir et blanc ; s’il est repéré et se cache aussitôt, une image fantôme indique l’endroit où les ennemis pensent qu’il se terre, là où ils concentreront leurs tirs. De quoi vous éclipser, ou les prendre à revers. Enfin, lorsque Sam exécute un ennemi au corps à corps, il peut marquer les prochains adversaires à distance et les éliminer ensuite d’une seule balle en pleine tête, automatiquement. Le passage en noir et blanc, s’il s’avère très esthétique, est moins convaincant car il oblige à jouer dans l’obscurité tant la luminosité baisse, et parce qu’au final, si l’on décide de jouer à fond la carte de la furtivité, le jeu se déroule quasiment en monochrome. À de rares exceptions près, comme la mission de combat qui se déroule durant la première guerre du Golfe. Au cours de cette séquence en forme de flashback, vous ne dirigez pas Sam mais son coéquipier, chargé d’extirper le héros des mains de soldats ennemis. En plein jour, la furtivité est toute relative. Une fois repéré, il faut sans cesse se déplacer pour éviter les jets de grenades, et profiter du moindre obstacle pour se protéger.Cette parenthèse “ diurne ” permet d’apprécier le retour à l’obscurité où le héros passe de la proie fragile au prédateur le plus implacable. D’autant que Sam, malgré ses tempes grisonnantes, n’a rien perdu de son agilité et se meut au plafond ou le long des parois avec l’aisance d’un félin. Si la campagne solo s’avère passionnante, le mode multijoueurs n’est pas mal non plus, et notamment le coopératif. À deux sur écran splitté, vous menez des missions d’infiltration longues et assez délicates. Vous devez agir de concert pour espérer survivre face à des ennemis en surnombre et lourdement armés. Avec néanmoins un atout de taille, vous pouvez réanimer votre équipier s’il est salement touché.
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