Après l’obtention d’une licence, l’autre préoccupation d’un opérateur de réseau mobile de troisième génération (UMTS) est de dénicher des points hauts pour y installer des stations de base (antennes) qui arroseront le territoire. Hélas, ces fameux points hauts sont en nombre limité. Et il en faut de plus en plus. Non seulement pour l’UMTS, mais aussi pour la boucle locale radio (BLR). Cette recherche de points hauts est devenue la grande affaire des constructeurs. Engagés dans une concurrence féroce, ils cherchent à séduire les opérateurs en les aidant à les déceler et à s’y installer.A ce petit jeu, Siemens est de loin le plus actif. Depuis le début de l’année, une quarantaine de personnes travaillent avec des partenaires locaux pour disposer, avant la fin de l’année, d’environ mille points hauts dans une trentaine de villes françaises. L’industriel s’engage même jusqu’à la signature des baux avec les propriétaires des lieux. Quitte à ” revendre ” ces derniers s’il n’était retenu par aucun opérateur dans l’Hexagone.Ericsson est, lui aussi, en quête de points hauts. Pour l’occasion, il s’est associé à TDF, qui cherche à se diversifier. Ensemble, ils vont constituer un parc de mille points hauts, qui seront réservés aux clients du constructeur suédois. Alcatel est également sur les rangs. Lui aussi recherche des sites pour aider les opérateurs. Mais sa démarche est moins systématique. En effet, il agit plutôt au cas par cas, sans aller jusqu’à la signature du bail. Il couple d’ailleurs cette recherche avec celle de points hauts pour la boucle locale radio. Enfin, Nortel semble le moins engagé, se limitant à in- tervenir si l’opérateur lui en fait la demande.
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