Pourtant l’amélioration de la productivité met également en mouvement un facteur temps que certains privilégieront. Ceux pour qui ?” il en reste ?”
Time is pas forcément
money.Exemple : le temps de la prière. Pas la prière que tout un chacun murmure chaque matin pour implorer le Tout-Puissant qu’il fasse dans sa grande bonté que ce foutu windows veuille bien démarrer sans problème. Non, la vraie prière.
Celle des pros du genre.Prenons ainsi cette édifiante histoire de la communauté des s?”urs cisterciennes de l’Abbaye de Mount Saint Mary, dans le Massachussets. Travailleuses, les cinquante nonnes ont créé une entreprise de chocolat (Trappiniste Quality
Candy) pour subvenir à leurs besoins.Mais pour rendre compatibles leurs obligations professionnelles et leur vocation, les s?”urs sont obligées de s’abîmer en prière de 3 heures à 8 heures du matin avant de se soumettre aux tâches chocolatières. Trop c’est
trop, même pour des nonnes, qui se lamentaient surtout des tracasseries administratrives chronophages et privatives de contemplation.Qu’à cela ne tienne ! La CTO (responsable technique) du couvent, s?”ur Pamela, a su, avec internet, un réseau interne, un serveur et quelques ordinateurs, reprendre au trivial du temps qu’elle a redonné aux actions de grâce.Il n’y a que la foi qui sauve…* Directeur adjoint de la rédaction de 01 Informatique
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