Leçon n?’1 : ne pas voir petit !
Plus besoin d’une grande pièce pour s’offrir un grand écran. Les technologies LCD et plasma conjuguées à des tarifs ‘ relativement ‘ abordables permettent de s’équiper avec un écran dont la diagonale dépasse
42, 46 voire 50 pouces (respectivement 106, 116 et 127 centimètres). On peut, avec un minimum de recul ?” de l’ordre de deux à trois mètres ?”, être plongé au c?”ur du spectacle.
Leçon n?’2 : se demander si l’on est TNT ou DVD
Si la qualité de la TNT actuelle et sa définition standard passe à peu près correctement sur un téléviseur de 40 pouces (101 cm), sa restitution est parfois plus difficile sur de plus grandes tailles d’écran. Parfois ça
passe, parfois ça casse.Si vous êtes amateur de programmes TV (non abonnés à CanalSat HD), mieux vaut se contenter d’une diagonale d’écran allant de 32 à 40 pouces (81 à 101 cm). En revanche, si vous êtes un grand consommateur
de DVD, et à terme de leurs équivalents haute définition HD DVD ou Blu-ray, vous devriez vous orienter vers un 40, 42, 46 ou un 50 pouces.
Leçon n?’3 : dissocier le HD Ready du Full HD
A deux mètres de distance, sur un écran de 32 ou de 37 pouces (81 et 93 cm), il n’est pas toujours évident de voir des différences entre une image Full HD (1080p) et une image HD Ready (720p). À partir de
40 pouces, la définition Full HD s’impose. Non seulement parce qu’avec cette taille d’écran le gain en pixels est très appréciable, mais aussi parce que si vous décidez d’investir dans un tel produit, cela suggère
qu’un jour ou l’autre vous serez tenté par des sources en haute définition (que ce soit sur disque optique, par satellite, par câble ou par l’intermédiaire de la TNT).
Leçon n?’4 : choisir entre plasma et LCD
Pas facile de faire le tri entre l’une et l’autre des technologies. La durée de vie des plasma et des LCD est sensiblement la même : entre 50 000 et 60 000 heures. C’est-à-dire près de sept années sans
interruption ! Les écrans plasma sont en général plus grands que les LCD… mais la définition des LCD est parfois supérieure pour une taille d’écran équivalente. Cependant, les frontières bougent : en 42 pouces, le plasma peut
profiter d’une définition Full HD. Les deux technologies ont des défauts et des qualités.Côté plasma, la tolérance au marquage des dalles a été largement améliorée. On ne risque plus de voir persister le logo de TF1 si d’aventure on est resté trop longtemps sur la même chaîne. Contrairement aux écrans LCD, les
plasma savent produire des noirs intenses, limitent fortement les effets de traîne et sont surtout dépendants de la qualité intrinsèque de la source (définition, bruit, niveaux de contraste, etc.). Correctement calibrés, ils produisent une image
plus chaude et plus naturelle que leurs rivaux. Mais ils sont aussi plus onéreux.Côté LCD, les constructeurs déploient des trésors d’imagination pour améliorer la qualité de leurs écrans. Si les défauts de rémanence et le manque de discrétion du rétroéclairage des dalles sont acceptables sur des formats de 37, de 40
et de 42 pouces, avec des tailles supérieures, ce n’est pas toujours ça. Pour pallier cet inconvénient, les écrans LCD à technologies LED vont faire leur apparition. Mais pas avant la fin de l’année.
Leçon n?’5 : mettre le plat au pied du mur
L’image très en vogue de l’écran plat aux reflets noir laqué, accroché sobrement au mur d’un intérieur moderne n’est finalement… qu’une image. Un argument publicitaire massue permettant de
mettre en avant le côté luxueux et design des écrans plats. C’est ce qu’a fait Samsung avec sa campagne Black Gloss, mais aussi Philips avec le système Ambilight, ou plus récemment Pioneer avec sa gamme Kuro. La réalité est pourtant
parfois tout autre.Avant de fixer un écran plat au mur, il faudra trouver une solution pour camoufler les câbles qui pendouillent à l’arrière de l’appareil (des entrées audio-vidéo au câble secteur). Et ce n’est pas une mince affaire.
Les systèmes de fixation murale sont toujours vendus en option. Ces supports universels dont les bras de fixation sont prévus pour s’adapter à n’importe quel écran valent entre 129 euros (prix de départ) et 500 euros (pour les plus
sophistiqués) pour un 42 pouces, et sont disponibles dans différentes versions (inclinable, fixe, avec bras pivotant, avec cache, avec système de verrouillage, etc.).
Leçon n?’6 : ne pas se tromper de référence
Quand une seule lettre fait toute la différence. Pour vendre un maximum de téléviseurs, les constructeurs ont mis au point des produits d’appel haut de gamme et d’excellente qualité permettant de valoriser l’image
de la marque et de vendre un peu plus cher les appareils d’entrée de gamme de même diagonale mais beaucoup moins performants. L’effet de marque fonctionne alors parfaitement.Ils entretiennent ainsi la confusion avec des références très proches. Chez Sony, Toshiba, Sharp et Samsung, on jongle avec les lettres intercalées au milieu des références produits. On trouve ainsi chez Sony un KDL-40X2000 à côté
d’un KDL-40W2000 et un KDL-40S2530 à côté d’un KDL-40P2530. Bien malin celui qui pourra voir la différence entre les deux produits. Chez Samsung, le LE-40M86 n’a rien à voir avec le LE-40S86 ni avec le LE-40R86. Même chose chez
Sharp (42XD1E et 42WD1E) et Toshiba (42X3030 et 42C3030) !
Leçon n?’7 : savoir compter jusqu’à trois
Aujourd’hui, c’est le nombre d’entrées HDMI qui compte. Une seule, laissez tomber. Deux, c’est encore trop peu. Trois, c’est acceptable. Quatre, c’est introuvable. Et pourtant c’est
exactement ce qu’il faut pour connecter tout l’arsenal audio-vidéo numérique (caméscope HD, console de jeux, lecteur/enregistreur DVD, lecteur HD, terminal numérique, etc.). Outre le nombre, il conviendra de bien vérifier que toutes
les entrées HDMI sont capables de transmettre l’image et le son, ce qui n’est pas toujours le cas sur les modèles d’entrée de gamme.Une ou deux entrées YUV (composante) sont également les bienvenues. Elles ne véhiculent que l’image, mais permettent aussi d’accéder à la HD. Une entrée PC (DVI ou Sub D-15) semble également impérative, ainsi
qu’une sortie audio numérique afin de profiter du son 5.1 des chaînes (existantes et futures) de la TNT. Le reste des connexions est accessoire. Quant aux slots pour carte mémoire, aux ports USB et autres
gadgets multimédias, ils peuvent évidemment rendre des services, mais ne sont pas d’une importance capitale dans le choix final.
Leçon n?’8 : savoir profiter du cinéma en HD
Pour profiter, sans traitement nuisible, des signaux HD natifs des HD DVD et des Blu-ray, le téléviseur devra être capable d’accepter, par l’intermédiaire de son entrée HDMI, des signaux vidéo Full HD
(1 920 x 1 080) en mode progressif à 50 et 60 Hz, mais aussi et surtout à 24 Hz. C’est ce que l’on appelle la compatibilité 1 080/24p. C’est à cette fréquence que sont captées les images des
films en haute définition. C’est donc à cette fréquence que le rendu est le plus naturel. La compatibilité avec les technologies d’optimisation et d’extension des couleurs (Deep Color et x.v. Color) est également souhaitée (sous
réserve que la source HD soit, elle aussi, compatible) et conditionnée par la présence d’une entrée HDMI 1.3a.
Leçon n?’9 : piloter ses appareils avec une télécommande
La compatibilité CEC (Consumers Electronic Control) de l’entrée HDMI est utile. Car cette norme autorise le contrôle avec une seule télécommande de tous les éléments reliés entre eux avec cette connectique. Attention, cette norme
porte parfois un nom différent d’un constructeur à l’autre, à l’instar de Sony et de son Bravia Theater Sync.
Leçon n?’10 : ne pas négliger la TNT haute définition
Si la plupart des écrans plats intègrent un tuner TNT, associé pour certains modèles à un tuner analogique ou à un second tuner TNT, rares sont les modèles proposant des tuners TNT compatibles Mpeg-4. C’est
pourtant cette norme (et non le Mpeg-2 actuel) qui sera utilisée pour la diffusion des flux TNT de ‘ deuxième génération ‘, et notamment les programmes HD. Les premiers téléviseurs équipés de tuner TNT Mpeg-2
et 4 débarquent dès le mois de septembre 2007 et se généraliseront au début de l’année prochaine. Car, à l’avenir, seuls ces écrans pourront bénéficier de l’appellation ‘ téléviseur haute
définition ‘.
Leçon n?’11 : ne pas oublier l’interface utilisateur
La qualité d’un téléviseur se juge également à la clarté de son interface et à ses possibilités de réglages. Certains modèles abritent des menus d’une extrême pauvreté, ce qui se traduit par une absence de guide des
programmes (EPG), des options de réglages réduites ou, pire, sans aucun effet sur l’image délivrée. La majorité des constructeurs, sur leurs appareils haut de gamme, soignent la présentation et offrent suffisamment d’outils pour
optimiser la qualité de l’image. Sur les modèles d’entrée de gamme, c’est plus aléatoire. L’utilisateur se retrouve parfois avec des fonctions à l’utilité obscure et, par manque d’informations claires,
n’ose pas pousser plus loin les réglages.D’une manière générale, les constructeurs ne fournissent pas assez de données et d’explications sur les fonctions de réglages disponibles et sur les améliorations qu’elles sont censées fournir. N’hésitez pas,
en magasin, à entrer dans le menu de l’appareil, à fouiller parmi les différentes options. Enfin, pourquoi ne pas télécharger sur le site du constructeur le manuel d’utilisation du produit, histoire de voir ce qu’il renferme et
quelles sont les possibilités offertes.
Leçon n?’12 : ne pas occulter l’importance du traitement vidéo
XD-Engine (LG), Bravia Engine+ (Sony), PixelPlus HD (Philips), PureDrive (Pioneer), Aquos Pixel System (Sharp), Viera Engine (Panasonic), HiPix (Thomson) ou encore DNIe (Samsung) sont des appellations qui comptent. Car elles
indiquent un détail d’importance sur la qualité d’image fournie par un téléviseur : le traitement vidéo. Le problème, c’est qu’au lieu d’expliquer clairement les avantages de ces traitements vidéo maison
(optimisation de la définition, des contrastes, du gamma, gestion du bruit, du désentrelacement et du scaling), les constructeurs utilisent ces technologies comme de simples vitrines pour écouler leurs produits d’entrée
de gamme.Une pratique relativement dangereuse car, en omettant d’informer le public sur l’importance et les bienfaits du traitement vidéo, les marques confortent les acheteurs dans l’idée que seules comptent l’origine
et la résolution de la dalle. Conséquence : entre un téléviseur Samsung équipé d’une dalle Samsung et un téléviseur Tartempion vendu moitié prix mais équipé lui aussi d’une dalle Samsung, l’acheteur risque d’aller au moins
cher. Et de s’en mordre les doigts…
Leçon n?’13 : comprendre ce qu’est le 100 Hz
A ne pas confondre avec le balayage de nos tubes cathodiques. Si certains procédés d’optimisation de l’image ne sont que de vagues arguments commerciaux, d’autres en revanche méritent le détour. La technologie
100 Hz/120 Hz en fait partie. Elle permet de réduire les problèmes de rémanence des écrans LCD. Chaque constructeur a développé sa propre méthode et sa propre appellation : MotionFlow pour Sony ou Active Vision Motion chez
Toshiba, par exemple.Samsung et Toshiba procèdent à un calcul en temps réel pour afficher une image intermédiaire et effacer, ou plus exactement lisser, les traces des images précédentes. LG-Philips intercale une image noire entre deux trames, BenQ des
nuances de gris. Des astuces qui permettent au final de gagner un peu en confort et en précision pour les jeux et la réception des programmes télévisés. Sur les films, en revanche, l’utilité du 100 Hz est beaucoup plus
discutable.
Leçon n?’14 : ne pas compter que sur la luminosité et le contraste
Attention à l’effet poudre aux yeux ! Beaucoup de constructeurs jouent à fond la carte de la surenchère en mettant l’accent sur des ratios de contraste exceptionnellement élevés, des valeurs de luminosité qui ne
veulent pas dire grand-chose et des technologies d’ajustement automatique en fonction de la source et de la luminosité ambiante. Ces valeurs seules ne font pas un bon téléviseur.Pour que le niveau de noir puisse être convaincant, la luminosité ne devra pas être trop élevée (moins de 500 cd/m2). Mieux encore, sur certains modèles, il est possible de régler l’intensité du rétroéclairage. Une
excellente chose, encore trop rare.Quant au ratio de contraste (réel), il devra être le plus élevé possible pour produire des couleurs correctement nuancées. Sans perdre de vue que les marques noient souvent le poisson en mettant en avant le taux de contraste dynamique,
dont la valeur est toujours plus élevée que le taux de contraste réel. Même chose pour les systèmes d’ajustement automatique de l’image, qui ne sont que des bonus en terme de confort.
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