C’est le moment, comme chaque année, pour la presse d’actualité et culturelle de s’intéresser aux jeux vidéo. Nous sommes à la veille des fêtes de Noël où se ramasse l’essentiel du chiffre d’affaire de d’industrie, et la Playstation 2 sort dans deux jours en Europe (comment vous aviez oublié ?). Le respectable hebdomadaire culturel Télérama fait donc sa couverture jeux vidéo cette semaine (n?’ 2654 – 10 F) en titrant avec beaucoup d’originalité (!) : “La folie des jeux vidéo”. Six pages tentent de relater la “Génération joystick” en partant du casse-briques jusqu’à la Xbox et en passant, évidemment par la nouvelle console de Sony. Une petite enquête -“Les ficelles des manettes”- dans le milieu des faiseurs de jeux donne la parole à quelques développeurs dont l’un d’entre eux nous apprend avec étonnement que certains éditeurs imposent “un cahier des charges” où ” le sang, les grossièretés et la violence gratuite ” sont interdits ! Etrange, nous avions l’impression que cela faisait au contraire partie des recettes (grossières malheureusement) habituelles d’une majorité de jeux… Ces directives ne sont donc pas suivies… ? Signalons au passage la bavure habituelle quand les “vrais” journalistes essaient de parler des jeux vidéo… Un encadré nommé “Dans l’antre des junkies modernes” (p44), la journaliste tente de faire vivre de l’intérieur une partie de Counter Strike en réseau. Expliquant le principe des affrontements entre des troupes d’élites et des terroristes, il est dommage que l’article éprouve le besoin de rajouter tout à fait gratuitement et faussement que les terroristes soient “arabe”. Et non, aucun niveau ne se déroule à “Bagdad”. A lire, encore une fois, pour engager la conversation avec ceux qui ne vivent pas les jeux vidéo au quotidien.
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