En refondant son site Internet cette semaine, Télérama adopte la tendance actuelle consistant à proposer en ligne un nouveau média (Tele 7 Jours, Les
Inrockuptibles ou GEO), et non une simple réplique du support papier. Telerama.fr dispose ainsi de sa propre rédaction, soit une dizaine de personnes.Premier changement donc, la forme elle-même : telerama.fr est maintenant un blog proposant un flux d’informations. Des sujets repris du magazine papier mais aussi des ‘ posts ‘ inédits, ainsi que
les vidéos et les sons. Ces derniers sont d’ailleurs particulièrement à l’honneur sur telerama.fr puisque le site compte proposer plusieurs formats.Des ‘ pastilles critiques ‘, c’est-à-dire une question posée par un journaliste de telerama.fr à un journaliste du magazine papier sur un film, une exposition, une pièce de théâtre. Le ou la critique a
trois minutes pour donner une impression, de manière un peu plus spontanée que dans un article forcément plus analytique.
Un espace communautaire avec Wizz
Le site comprend également des interviews plus formelles, d’une dizaine de minutes (en ce moment, Jules Moustic, de Canal Plus, le journaliste Dominique Rizet, pour un nouveau magazine télé sur ‘ Planète
Justice ‘, ou encore le réalisateur Claude Miller) et envisage des débats audio, ainsi que des lectures d’?”uvres littéraires.’ L’audio est maintenant plus visible, ajoute le rédacteur en chef Jean-Philippe Pisanias, avec un player plus ludique. On a retravaillé l’habillage sonore pour avoir une
signalétique propre à telerama.fr. Nous ne sommes pas une webradio, alors nous avons fait appel à des habilleurs pour travailler sur le timbre, la compression, la tonalité, etc. ‘Autre brique à cette nouvelle façade Web, le site ouvrira mercredi un service bien dans l’air du temps : une plateforme communautaire, appelée Wizz. Elle sera dédiée à la création artistique. Les utilisateurs seront invités à y
poster et s’échanger (gratuitement) écrits, vidéos, images, sons. ‘ Ce n’est pas Facebook, même s’il y a des fonctionnalités proches ‘, prévient Jean-Philippe
Pisanias.Et pas de mélange des genres : il ne s’agit pas de journalisme collaboratif, les contenus ne sont pas destinés a priori à être repris sur le fil d’actualité. Pour l’heure, tout est gratuit, comme sur la
précédente version du site. Des fonctions payantes sont cependant envisagées pour 2008. Il s’agirait notamment de ‘ zones réservées ‘ à des utilisateurs abonnés donnant accès à des contenus et à des services plus
personnalisés.
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