Selon qu’ils habitent Paris, Ajaccio, Marseille ou Clermont-Ferrand, l’engouement des Français pour la téléphonie mobile connaît de sensibles variations. Sur l’ensemble du pays, y compris les DOM (départements d’outre-mer), le taux de
pénétration du téléphone mobile (c’est-à-dire la part d’abonnés d’une population aux services mobiles) était, selon une note d’analyse diffusée par l’ART (Autorité de régulation des télécommunications), de 62,6 % au 30 septembre 2002.Ce chiffre place la France au 16e et dernier rang européen, loin derrière les pays nordiques (Finlande et Suède), la Grande-Bretagne, le Portugal, et l’Italie (89,8 %).
Ile-de-France, Corse et région Paca en tête
A l’intérieur du territoire, les disparités sont grandes entre les régions. Et elles ne font que se creuser avec le temps, note l’ART. Avec des taux respectifs de 91 %, 87,2 % et 79,8 %, l’Ile-de-France, la Corse et la
région Paca occupent la tête du classement. Derrière, l’écart se creuse très nettement puisque le Languedoc-Roussillon, quatrième, affiche avec un taux de 59,8 %, près de 20 points de retard sur son prédécesseur.Les progressions constatées en région semblent toujours très liées à une dynamique de croissance nationale, explique l’ART, ce qui ne permet pas une augmentation du parc client des régions les moins
‘ développées ‘. A contrario, concernant les DOM, il faut noter que la Martinique et la Guadeloupe enregistrent des résultats supérieurs à la moyenne nationale.La France comptait en septembre 2002, 37 751 500 clients aux services de téléphonie mobile (contre 34 600 100 un an plus tôt). Enfin, ultime caractéristique hexagonale : au 30 juin 2002, la part des
abonnés mobiles prépayés étaient de 47,1 %, soit, là aussi, l’un des taux les plus bas dEurope.
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.