On les appelle des “smartphones” et ils trouveront de nombreux adeptes parmi les inconditionnels des produits high-tech et autres “early adopters”. Ces appareils combinant les fonctions de PDA et de téléphone mobile commencent à pointer leur nez. Principal atout et argument de vente, plus besoin d’avoir deux poches, l’une pour son PDA, l’autre pour son portable. On pourra, avec ces petits bijoux, disposer d’un véritable bureau mobile pour gérer ses rendez-vous, ses e-mails, surfer, sans oublier de passer ses communications téléphoniques. Reste que les premiers modèles disponibles, qu’il s’agisse de l’Ericsson R380s, du Nokia 9210 Communicator, ou encore du Trium Mondo, ont une fâcheuse tendance à prendre du poids et du volume. Avec des dimensions plus proches de celles d’un PDA, ils nous ramènent quelques années en arrière, à l’époque des premiers portables. L’ “homo communicus” aura tout juste le temps de s’habituer aux mobiles ultralégers et ultraminces offerts à Noël, qu’il lui faudra accepter cette contrainte, s’il veut rester connecté sinon branché. Les prix pourraient aussi refroidir les ardeurs de nombreux adeptes potentiels, puisquà des tarifs de 800 à plus de 1 000 euros, le smartphone, évolutif dans le meilleur des cas vers le GPRS, joue pour le moment dans la catégorie luxe !
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