A l’occasion de l’inauguration publique de sa nouvelle plate-forme logistique, Telemarket a présenté son bilan pour l’année écoulée. Le chiffre d’affaires 2000 s’élève à 212 millions de francs et les pertes à 80 millions de francs.Mais, selon le PDG de Telemarket, le bien-nommé Christian Marchandise, ces pertes sont dues à plusieurs investissements exceptionnels : la gestion simultanée de trois entrepôts, le recrutement et la formation des nouveaux employés et, enfin, un budget marketing de 25 millions de francs, obligatoire pour faire face à l’arrivée des concurrents qui ont multiplié les campagnes.En 2001, les pertes ne devraient représenter que 20 % d’un chiffre d’affaires évalué à 550 millions de francs. L’équilibre étant prévu pour le mois d’octobre 2002.Si le lancement de Houra.fr et autres Ooshop a contraint le cybermarché des Galeries Lafayette à dépenser de l’argent en communication, on remarquera que l’arrivée de ces concurrents a véritablement permis au marché de décoller. Les chiffres présentés par Telemarket le montrent clairement.En effet, les ventes de Telemarket en 1998 se montaient à 149 millions de francs pour 40 000 commandes livrées, puis à 155 millions de francs en 1999 pour 48 000 livraisons, 212 millions en 2000 pour 230 000 commandes, pour atteindre, selon les prévisions, 550 millions en 2001 avec 600 000 commandes.C’est d’ailleurs pour faire face à cette explosion que Telemarket a dû revoir entièrement sa logistique. Les anciens entrepôts dont il disposait impliquaient trop d’interventions manuelles. Le cybermarché a donc loué un tout nouvel entrepôt de 15 000 m2 à Pantin, qu’il a équipé d’un ligne de préparation de commandes fortement automatisée. Grâce à cela, la cadence de livraisons pourrait être multipliée par trois.L’année 2000 a été marquée par une évolution du profil des clients de Telemarket. En début d’année, le téléphone était utilisé pour 60 % des commandes, d’entreprises principalement, et le Web comptait pour moins de 10 %. Un an plus tard, la tendance s’est inversée : les entreprises ne sont plus majoritaires, et le Web totalise 60 % des commandes contre 30 % pour le téléphone.Pour l’année qui vient, outre les perspectives financières, Telemarket va enrichir son offre en passant à 6 000 références produits contre 3 000 aujourd’hui. Enfin, les possibilités de la nouvelle plate-forme logistique seront commercialisées auprès dautres e-marchands, à commencer par ceux du groupe Galeries Lafayette : Monoprix, BHV et Lafayette Gourmet.
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