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Téléfleurs attend 5 000 commandes en ligne

Le spécialiste de la distribution florale a créé un site de commerce électronique en six mois. Celui-ci a été mis en ?”uvre sans nécessiter une réorganisation des services internes de l’entreprise.

Rudimentaire, certes, mais répondant exactement aux besoins. Créé par Sopra, le site marchand de Téléfleurs est tel que les dirigeants de cette entreprise de transmission florale ?” intermédiaire entre acheteurs et fleuristes locaux ?” l’avaient imaginé. “Nous avions besoin d’une vitrine sur le web qui présente le maximum des produits que nous proposons, insiste Olivier Yannick, responsable informatique de Téléfleurs. La largeur de gamme est essentielle dans notre stratégie marketing. C’est un élément différenciateur. Nous devons aussi mettre en place des extranets accessibles à nos partenaires grands comptes.”

Aucune nouvelle embauche n’a été nécessaire

Bâti comme une simple présentation des produits sur le web avec, toutefois, un principe de tri par critères de choix, le site est indépendant du système de commandes. Celles-ci, comme tous les autres messages, sont transmises par courrier électronique sur un formulaire rempli par le client. Selon leur nature, les messages sont acheminés vers le service interne concerné : communication, marketing, ventes ou international pour les commandes destinées à l’étranger. A ce niveau, Téléfleurs reçoit les e-mails de commande de ses clients et les transmet semi-automatiquement par fax ou par téléphone à un fleuriste du pays destinataire de la commande. A aucun moment, Téléfleurs n’a éprouvé le besoin de réorganiser ses équipes ou d’embaucher de nouveaux salariés. Ainsi, seul un webmestre a été recruté en interne. Dès son lancement, le projet a été rondement mené. Après trois consultations, le prestataire a été choisi. “Nous voulions que le site soit opérationnel en six mois”, confirme Olivier Yannick. Deux autres facteurs ont guidé son choix. D’abord, Sopra fonctionne à travers des agences à dimension humaine et adaptées au fonctionnement d’une PME. Ensuite, la SSII n’est pas un hébergeur, mais un prestataire de services indépendant : la solution proposée, ouverte et évolutive, n’était pas liée à un fournisseur. Aujourd’hui, les dirigeants de Téléfleurs affirment ne pas avoir encore mesuré les performances du site. Ils formulent simplement un espoir : celui que cette réalisation, qui aura tout de même coûté 3 millions de francs, permettra d’enregistrer cinq mille nouvelles commandes au cours du premier semestre d’activité.

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Ismaïla Sarr