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TélécomsSFR, objet de toutes les convoitises

Vendra, vendra pas. La question fait l’objet de toutes les discussions dans les couloirs de SFR, deuxième opérateur de téléphonie mobile français, détenu majoritairement par Vivendi….

Vendra, vendra pas. La question fait l’objet de toutes les discussions dans les couloirs de SFR, deuxième opérateur de téléphonie mobile français, détenu majoritairement par Vivendi. Malgré les promesses faites par Jean-René Fourtou, le nouveau PDG, aux salariés (concomitantes à celles sur L’Express, vendu depuis lors), toutes les possibilités sont ouvertes concernant l’avenir de l’opérateur détenu à 80 % par Cegetel, le groupe dirigé par Philippe Germond, et à 20 % par Vodafone. Cegetel est à son tour contrôlé par Vivendi (44 %), British Telecom (26 %), Vodafone (15 %) et l’Américain SBC Communications (15 %). Le pacte d’actionnaires autour de Cegetel arrive à échéance le 23 septembre, British Telecom ayant déjà annoncé son intention de vendre ses parts. Et Vodafone est en embuscade sur SFR. Pour rentrer sur le marché français, le second opérateur mobile mondial serait prêt, selon Le Financial Times, à proposer 12 milliards d’euros à Jean-René Fourtou. De quoi rembourser une partie des 19 milliards d’euros de dettes laissées par Jean-Marie Messier. Mais ce serait se priver d’une source de liquidités importante : les télécoms ont représenté plus de 30 % du cash-flow de Vivendi en 2001. Enfin, et dernière inconnue, reste à connaître la position du top-management de l’opérateur. Les rumeurs donnent une partie de celui-ci parti pour rejoindre Vodafone, lautre se refusant absolument à une vente.

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Alain Steinmann