Quasiment tous les opérateurs télécoms ont vu leurs titres fortement dévalués depuis un an. France Télécom a ainsi perdu plus de 14 %. Les géants des télécommunications ne peuvent pas soutenir le rythme de l’évolution technologique. Et la rentabilisation des coûts des nouveaux équipements devient hasardeuse. Exemple : l’UMTS dont le déploiement coûtera environ 100 MdF à chaque détenteur d’une licence. De quoi assécher les fonds obligataires alors que l’UMTS ne sera rentable que quatre, voire six ans après.Mais quand il ne reste plus rien, à quoi s’accrocher ? Alors depuis quelques semaines, les télécoms reprennent du poil de la bête. Tout d’abord parce que la course de vitesse à l’équipement télécoms est devenue un marathon mais aussi parce que les télécoms sont et vont rester un secteur de croissance. Probe Research prévoit pour cette année une augmentation de 7 400 milliards de minutes consommées et plus de 9 700 milliards en 2004. Lundi dernier a été une journée phare pour les opérateurs. France Télécom a gagné 10,4 %, Sonera 12,3 %, Deutsche Telekom 7,48 % et Vodafone 3,1 %. Si les opérateurs semblent à nouveau constituer des valeurs de croissance pour les marchés, ce sont les équipementiers qui accusent le coup. Selon First Call, le consensus des analystes du secteur prévoyait une chute du marché des équipements en communications de 4 % le 1er octobre. Au 4 décembre, cette chute s’établit à 45 %. Et les prévisions pour l’année 2001 ont été fortement revues à la baisse : d’une progression de 45 %, les analystes sont passés à seulement 33 %. Sans compter que les équipementiers télécoms doivent de plus en plus faire face à des impayés provenant de start-up en dépôt de bilan. S’il n’en reste que quelques uns, les opérateurs semblent les mieux placés.
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