La concurrence aurait-elle aussi un effet bénéfique sur les investissements des opérateurs ? Leur montant en France a été, pour la troisième année consécutive, en forte hausse, selon les chiffres publiés par l’obervatoire de l’Arcep.
Leurs investissements ont atteint 10 milliards d’euros en 2012, soit près de 2 milliards de plus qu’en 2011. Ce niveau est le plus élevé depuis 1998, date de la libéralisation du marché des télécommunications en France. Un symbole !
Le paiement par les opérateurs de leurs coûteuses licences 4G mobiles (2,6 milliards d’euros en 2012 pour les fréquences 800 MHz contre 936 millions d’euros en 2011 pour la bande 2,6 MHz) explique ce niveau.
Mais, même en omettant de comptabiliser ces achats de fréquences, les investissements ont encore atteint 7,3 milliards d’euros, ce qui constitue, là encore, le niveau le plus élevé jamais atteint, précise l’Arcep.
Les mobiles représentent la moitié des flux d’investissements
L’activité mobile représente environ la moitié des flux d’investissements des opérateurs.. L’ensemble des investissements (réseaux, achats de fréquences, etc.) dans le haut débit mobile (3G et 4G) est estimé à environ 4 milliards d’euros en 2012 contre environ 2,4 milliards en 2011.
L’arrivée de Free Mobile et la volonté des opérateurs de réagir en surinvestissant dans le déploiement des réseaux 4G, où le trublion des télécoms n’est pas encore présent, peuvent expliquer ce surcroît.
En termes d’emploi, le bilan présenté par l’Arcep est plutôt bon. Le nombre de salariés des opérateurs de communications électroniques est resté stable en 2012 (+0,1% par rapport à 2011).
Les opérateurs emploient directement 129 000 personnes en décembre 2012. Deux opérateurs, SFR et Bouygues Telecom, ont toutefois engagé des plans de départs volontaires fin 2012, qui devraient faire sentir leurs effets en 2013.
Source :
– Observatoire des investissements et des emplois directs des opérateurs (Arcep)
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